Archive d’étiquettes pour : gestion du vivant

Intelligence, projets, mobilisation, biens  » collectifs » ou « communs » ? Ces deux termes, bien souvent employés indifféremment, n’auraient-ils des significations différentes ? Découvrez la différence, ainsi qu’une réflexion sur les postures, savoir-faire et savoir-être du facilitateur stratégique en lisant l’article rédigé par Elise Levinson, chargée de mission Sol et Civilisation, paru sur le blog de Formapart.

« La facilitation revêt de multiples formes, au service de multiples commanditaires et problématiques. Il en est une, la facilitation stratégique, qui s’adresse en particulier aux problématiques complexes des territoires et des filières agricoles et alimentaires : développement d’agricultures et d’alimentations durables, gestion des risques dus à une pollution des sols ou des eaux, préservation de la biodiversité, développement local des emplois et des compétences…

Ensemble de pratiques mobilisant une posture singulière, des méthodes et des savoir-être spécifiques, la facilitation stratégique accompagne une diversité d’acteurs (agriculteurs, élus locaux, associations, Etat, entreprises, chercheurs, structures parapubliques…) à se rencontrer et co-construire dans leur complémentarité des stratégies de gestion du vivant sur leurs territoires et dans leurs filières agricoles et alimentaires.

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Pour aller plus loin :

Brédif, H., de Montbel, A. et al., (2019), Facilitations stratégiques, Refonder l’action en commun dans les organisations et les territoires, Presses Universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq

Christin, D. (2011), Gérer la nature et l’environnement : l’État, le marché et la communauté, Les Cahiers de la Recherche de Sol et Civilisation, n°1

http://www.facilitation-gestionduvivant.com/

 

Extraits de la Charte du Groupe

  • « Créer des lieux d’échanges et de débats afin de rompre l’isolement et de susciter des comportements citoyens. […]
  • Rappeler que l’économie et l’entreprise sont au service de l’homme. […]
  • Susciter une démarche de ressourcement et de recherche d’éthique commune fondée sur les différents textes de la déclaration des droits de l’homme. »

En 2001, Raymond Lacombe crée le Groupe de Camboulazet avec pour premier souci de « dépasser le quotidien pour réfléchir à l’avenir, se dégager de l’action pour la re-situer dans des perspectives élargies ». Depuis son départ, ses amis on décidé de poursuivre une démarche d’écoute et de réflexion sur la ruralité. Rapidement la décision est prise d’associer des jeunes. Ainsi, le lycée agricole de La Roque à Rodez devient partenaire, et avec ses élèves participe à l’organisation de conférences.

 

Au cours de l’année 2007, dans le cadre de la Lettre de Sol et Civilisation, Marie-Thérèse Lacombe et le groupe de Camboulazet rappelait les principaux enjeux qui animent leur engagement mais aussi les réflexions et travaux poursuivis par le groupe.

« Notre société perçoit essentiellement l’agriculture au travers de son rôle de production et d’alimentation. Certes, ce rôle est précieux et primordial et le restera toujours. Il est aujourd’hui souvent entaché et dénigré (pollutions, impact sur l’environnement). Il est urgent de prendre conscience que les missions de l’agriculture sont plurielles.

En réfléchissant aux relations entre agriculture et société face au vivant, nous devons nous pencher sur les avancées que nous proposent les agrobiosciences. Des

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voies nouvelles nous sont peut-être ouvertes, si nous savons être présents et participants.

Par ailleurs, vivant en pleine nature, conscients de leur place irremplaçable dans l’entretien des territoires, les agriculteurs ont à partager des biens, l’eau en particulier à tous et pour tous. Il est bon de se situer dans le grand circuit de l’eau sur Terre, de prendre connaissance des richesses, des manques, des gaspillages pour envisager une politique partagée par tous.

De la même manière le paysage, certes façonné par des générations d’hommes de la terre, devient une richesse à partager. Chacun, selon sa situation, son âge, son mode de vie, ses convictions spirituelles l’interprète différemment. Quel bienfait de pouvoir se le dire pour comprendre et contrer des barrières, certes virtuelles, mais qui sont à l’origine des guerres de voisinage, ou nous installent en concurrents. Le paysage appartient à tous.

Ces trois réflexions successives ouvrent des chemins d’avenir pour trouver la place de l’agriculture dans la société. Notre place existe, nous devons le faire savoir, le faire apprécier avec des thèmes renouvelés.

L’agriculture a toujours été très partie prenante et fondatrice du milieu rural. Avec un nombre d’agriculteurs en diminution constante qu’advient-il ? Qui parle actuellement du milieu rural ? Cela ne figurait pas dans les questions exposées lors des dernières échéances électorales à part l’énoncé du retrait de quelques services publics en milieu rural. Ceux qui y séjournent en vacances ou qui viennent y construire se font conquérants, avec des réflexes citadins mal appropriés. La ruralité existe, dépositaire d’un mode de vie et de valeurs propres que nous avons à partager, anciens et nouveaux venus sont ceux qui peuplaient les nombreux lotissements de nos petits bourgs, comme ceux qui s’installent dans nos usines et nos fermes abandonnées.

La ruralité est proximité, diversité, communauté, convivialité, simplicité. Elle est porteuse de beauté, d’authenticité, de vie cachée, de vie sauvage, de patrimoine, de paysage. Les lieux, l’écoute, l’accueil y sont vrais, ou plus proches à créer et à entretenir. Mais il n’y a pas de génération spontanée à ce bien vivre en rural, et le laisser faire peut conduire à des incompréhensions ou des affrontements. Avec des expériences régionales, européennes, nous avons réfléchi à ce concept. L’agriculture, porteuse du vivant et d’avenir. La ruralité porteuse d’espoir pour la société. Cela le sera si nous voulons être présents, inventifs, dans les nouvelles expressions de la vie rurale.« 

 

« Les modèles actuels de développement basés sur le libéralisme économique, la globalisation et la normalisation généralisée traversent une crise majeure qui en affecte le sens et la signification. Ces modèles ont rempli leur mission, celle de permettre la croissance économique, mais les débordements récurrents, les dérives financières et la perte d’éthique les ont détournés de l’objectif initial : le développement équilibré de nos sociétés.

Ainsi, ces crises ne font que nous indiquer les limites de nos modèles, elles ne portent pas les solutions de demain qu’il nous faut impérativement trouver ensemble. Ces solutions ne peuvent être inventées du jour au lendemain ; elles sont le fruit de recherches, de tâtonnements, d’expérimentations de chaque acteur. Dans ce mouvement général, les territoires ruraux ne sont pas en reste : ils innovent souvent et trouvent ainsi leurs voies entre des économies purement locales et des filières aux ramifications mondiales.

Les 19èmes Assises de Sol et Civilisation, qui auront lieu le 7 octobre prochain, seront l’occasion de mettre en lumière ces innovations. Pour ce faire, nous avons invité des élus, des responsables territoriaux et des chercheurs. Cette journée, que nous souhaitons ouverte, sera l’occasion de nombreux échanges, et nous vous invitons vivement à venir y participer.

Cette Lettre vous propose également de découvrir à travers des exemples concrets un programme de recherche-intervention que lance Sol et Civilisation, intitulé « Gestion du Vivant, Création de Valeur ». Nous ne sommes pas si éloignés de ce premier sujet. Comment, en effet, dépasser les crises écologiques qui nous assaillent dans nos territoires, sur notre planète ? Pouvons-nous maintenir des équilibres tout en permettant le développement ? Pouvons-nous concilier gestion du vivant et création de valeur ?

Je vous souhaite donc une excellente lecture et vous donne rendez-vous aux Assises de Sol et Civilisation. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

Télécharger la Lettre 45

« Notre société perçoit essentiellement l’agriculture au travers de son rôle de production et d’alimentation. Certes, ce rôle est précieux et primordial et le restera toujours. Il est aujourd’hui souvent entaché et dénigré (pollutions, impact sur l’environnement). Il est urgent de prendre conscience que les missions de l’agriculture sont plurielles. En réfléchissant aux relations entre agriculture et société face au vivant, nous devons nous pencher sur les avancées que nous proposent les agrobiosciences. Des voies nouvelles nous sont peut-être ouvertes, si nous savons être présents et participants.

 

Par ailleurs, vivant en pleine nature, conscients de leur place irremplaçable dans l’entretien des territoires, les agriculteurs ont à partager des biens, l’eau en particulier à tous et pour tous. Il est bon de se situer dans le grand circuit de l’eau sur Terre, de prendre connaissance des richesses, des manques, des gaspillages pour envisager une politique partagée par tous.
De la même manière le paysage, certes façonné par des générations d’hommes de la terre, devient une richesse à partager. Chacun, selon sa situation, son âge, son mode de vie, ses convictions spirituelles l’interprète différemment. Quel bienfait de pouvoir se le dire pour comprendre et contrer des barrières, certes virtuelles, mais qui sont à l’origine des guerres de voisinage, ou nous installent en
concurrents. Le paysage appartient à tous.
Ces trois réflexions successives ouvrent des chemins d’avenir pour trouver la place de l’agriculture dans la société. Notre place existe, nous devons le faire savoir, le faire apprécier avec des thèmes renouvelés.
L’agriculture a toujours été très partie prenante et fondatrice du milieu rural. Avec un nombre d’agriculteurs en diminution constante qu’advient-il ? Qui parle actuellement du milieu rural ?
Cela ne figurait pas dans les questions exposées lors des dernières échéances électorales à part l’énoncé du retrait de quelques services publics en milieu rural. Ceux qui y séjournent en vacances ou qui viennent y construire se font conquérants, avec des réflexes citadins mal appropriés. La ruralité existe, dépositaire d’un mode de vie et de valeurs propres que nous avons à partager, anciens et nouveaux venus sont ceux qui peuplaient les nombreux lotissements de nos petits bourgs, comme ceux qui s’installent dans nos usines et nos fermes abandonnées.
La ruralité est proximité, diversité, communauté, convivialité, simplicité. Elle est porteuse de beauté, d’authenticité, de vie cachée, de vie sauvage, de patrimoine, de paysage. Les lieux, l’écoute, l’accueil y sont vrais, ou plus proches à créer et à entretenir. Mais il n’y a pas de génération spontanée à ce bien vivre en rural, et le laisser faire peut conduire à des incompréhensions ou des affrontements.
Avec des expériences régionales, européennes, nous avons réfléchi à ce concept.
L’agriculture, porteuse du vivant et d’avenir
La ruralité porteuse d’espoir pour la société

Cela le sera si nous voulons être présents, inventifs, dans les nouvelles expressions de la vie rurale. »

Marie-Thérèse Lacombe, Groupe de Camboulazet

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Cette Lettre est dédiée à une synthèse d’une cycle de conférences portant sur les approches et des modes d’action en univers complexe. Ce thème de réflexion initié par la nécessité de nouvelles méthodes de prise en charge de la complexité des situations auxquelles notre société est confrontée, se trouve brutalement rattrapé l’actualité dramatique que constitue la grève de la faim entreprise par Jean Lassalle depuis le 7 mars 2006.

Jean Lassalle est membre du Comité d’Orientation de Sol et Civilisation; Investi de plusieurs mandats électifs locaux, nationaux et internationaux, il est confronté à la complexité du vivant à tous les niveaux, à partir du territoire qu’il représente.

Pour une meilleure compréhension des enjeux liés à la gestion du vivant, nous avons souhaité poursuivre en inscrivant notre réflexion dans un cadre plus large : comment peut-on finalement aujourd’hui comprendre et agir dans des univers de plus en plus complexes ?
Quatre intervenants nous apportent un éclairage de première qualité : Dominique Genelot, consultant en entreprise, Meyer Ifrah, consultant, Henry Ollagnon, professeur à l’AgroParisTech et enfin Bruno Latour, sociologue.

 

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Depuis quelques années, de multiples crises révèlent des problèmes liés à la gestion du vivant : risques naturels, crises alimentaires,  dégradation de la qualité de milieux, pollutions diverses. Nos 14èmes assises se sont attachées en premier lieu à montrer, au travers de témoignages, la diversité de ces problématiques pour mieux souligner les points communs.

 

Il semble en effet que ces questions ne se contentent pas de reprendre sous de nouvelles formes les problèmes d’environnement ou de protection de la nature, elles nous interrogent plus profondément sur notre capacité à gérer, seul et ensemble, des biens qui nous sont communs. Nous avons alors souhaité dans une deuxième partie nous interroger plus précisément sur les modalités d’une réelle prise
en charge.

 

 

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« Notre agriculture est aujourd’hui confrontée à un ensemble de problèmes d’une importance déterminante pour son avenir, et qu’elle n’a jamais eu à affronter avec autant de simultanéité.

La nouvelle politique agricole commune, qui vient d’entrer en vigueur en janvier 2005, accroît encore le trouble car elle induit un système pour le moins très novateur mais dont les conséquences ne se mesureront que dans quelques années. Quelle sera la situation des agriculteurs et de l’agriculture dans l’Europe élargie, qui aspire légitimement à développer ses infrastructures, sa politique de défense,  son industrie et sa recherche dans une contrainte budgétaire forte ?

(…)

Consciente de la complexité des problèmes soulevés, Sol et Civilisation ne prétend pas répondre définitivement à toutes ces questions, mais souhaite éclairer ce débat et vous encourage à découvrir, dans ces pages, quelques analyses, opinions et orientations possibles.(…) »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« La gestion des territoires pose concrètement le problème du vivre ensemble, mais également du faire ensemble. Comment combiner la protection des espaces et de la nature avec le maintien harmonieux des activités humaines ?
Comment dépasser dans le même temps les intérêts particuliers et les conflits d’usage ?
Quels sont alors les nouveaux modes d’organisation et de gestion territoriale, alternatifs aux démarches descendantes, permettant l’implication croissante de tous les acteurs locaux, privés, publics et associatifs ?

Ces problématiques demandent de nouvelles approches de gestion au sein des territoires. Elles sont indispensables pour faire émerger une prise en charge effective des intérêts communs, au delà des modèles de gestion classique, privés ou publics.

(…)

Nous sommes convaincus que le territoire, lieu d’initiatives et de responsabilités, sera un espace d’avenir. Nous espérons que ces rencontres contribueront à le démontrer. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

 

 

Téléchargez la Lettre 26

« Crises alimentaires, épidémies, vaccinations sont autant de faits ponctuant l’actualité et qui contribuent à contester les systèmes agricoles et les modes de gestion du vivant par l’homme. Au-delà de ce triste constat, ces crises dépassent largement le monde agricole et compromettent une fonction souhaitable de rééquilibrage démographique du monde rural.

Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur le devenir des territoires ruraux. Le rôle du paysan est totalement remis en cause et les jeunes fuient ces zones de brasiers permanents amplifiés dans les médias.

Quels moyens, quelles méthodes ont les territoires ruraux pour stopper ces migrations lourdes de conséquence.

A l’heure où l’on parle de démocratie participative, de concertation avec le peuple sur le territoire, de décentralisation ; quel sera l’avenir de toutes ces communes rurales ? Quel rôle socio-politique auront-elles ? Quelles positions tiendront elles dans les structures de coopération intercommunale ?

(…)

Je suis convaincu qu’un des éléments majeurs des prochaines décennies sera de trouver une meilleure articulation des relations entre tous les niveaux d’action et de décision. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • La France a-t-elle trop de communes ?, par Gérard François Dumont, professeur à l’Université Paris Sorbonne
  • La coopération intercommunale en Europe : essai de typologie, par Philippe Delivet, administrateur au Sénat au service des collectivités territoriales
  • Présentation d’une étude réalisée sur la crise de la vache folle par des élèves de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon, par Dominique Viel, inspectrice générale de l’industrie et du commerce au ministère de l’économie, des finances et de l’industrie

Téléchargez la Lettre 19

 

 

 

 

 

« Vivant, qualité totale, sécurité alimentaire, gestion des territoires, préservation de l’espace, lien social … un vocabulaire dont la fréquence d’utilisation augmente pour évoquer autant de problèmes auxquels la société semble aujourd’hui confrontée sans disposer des méthodes permettant de

les résoudre.

Des points communs néanmoins : ces problèmes sont généralement complexes, mettent en jeu plusieurs, voire de nombreux acteurs, ne sont pas pris en charge par ces derniers, sont généralement liés au domaine du vivant, et, partant, ont un rapport direct avec la vie des territoires.

Sol et Civilisation a donc jugé opportun d’accompagner depuis 3 ans, une réflexion sur les moyens qui permettraient une meilleure prise en charge de ces problèmes. Plusieurs rencontres d’acteurs très divers et témoignages d’expériences ont montré :

– que de nombreux secteurs d’activité de la société connaissent des problèmes complexes liés au vivant : que ce soit de la gestion des territoires à celles des grands groupes industriels;

– et que, malgré cette diversité, les stratégies mises en œuvre par les acteurs concernés et les méthodes utilisées présentent des caractéristiques communes.(…) »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Une nouvelle gestion de la qualité du vivant, par Henry Ollagnon, professeur à l’Institut national agronomique de Paris-Grignon
  • Problèmes liés au vivant, tous les secteurs de la société sont concernés
  • La gestion collective de la sécurité alimentaire par la filière lait, par Jean-Paul Jamet, directeur du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière
  • Les risques liés à la résistance des bactéries aux antibiotiques, d’après un entretien avec Antoine Andremont, professeur de bactériologie à l’hôpital Bichat (Paris)
  • La subsidiarité, base de la démocratie, par Raymond Lacombe

Téléchargez la Lettre 16