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Solidarité Rurale du Québec a publié, en collaboration avec Sol et Civilisation, un article sur la Gestion territoriale des emplois et des compétences dans son bulletin daté de mai 2014.

 

Découvrez cet article écrit par Caroline Jacob, Solidarité Rurale du Québec en collaboration avec Truong-Giang Pham, Sol et Civilisation
France : La Gestion territoriale des emplois et des compétences

L’objectif de ce séminaire est de proposer un éclairage sur quelques unes des expériences les plus innovantes de GPEC territoriale, notamment en matière d’anticipation et de dialogue sociétal et d’ouvrir la discussion avec les responsables nationaux et territoriaux en charge de mener ces politiques.

Pour alimenter ces échanges, nous proposerons les contributions de chercheurs sur le sujet ainsi qu’un témoignage de Solidarité Rurale du Québec sur les démarches de gestion des attractivités en milieu rural québécois.

 

Inscrivez-vous dès maintenant, et jusqu’au 7 avril, en nous envoyant votre bulletin d’inscription complété à l’adresse karine.volclair@soletcivilisation.fr
Téléchargez le programme et le bulletin d’inscription.

Évènement co-organisé par le Réseau Rural Guadeloupe et Sol et Civilisation, ce séminaire de travail avait pour objectif d’apporter des illustrations d’acteurs territoriaux sur les questions de la Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences et le dialogue sociétal.

Cette rencontre a été l’occasion :

– de présenter la dynamique qui se lance en Guadeloupe autour de la Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences ;

– d’entendre le témoignage d’autres territoires, qui ont fait le déplacement en Guadeloupe, sur leurs actions de GTEC ;

– et de co-construire les pistes de projets de GTEC à initier en Guadeloupe.

Pour plus d’informations, accédez au programme.

En juillet 2006, René Caspar rappelait dans la Lettre de Sol et Civilisation les fondements du groupe de Toulouse.

« C’est autour de Raymond Lacombe, président fondateur de Sol et Civilisation, que s’est constitué ce qu’on appelle le « groupe de Toulouse » parce que ce groupe a été accueilli à Toulouse par l’Ecole Supérieure d’Agriculture de Purpan et par son directeur de l’époque, Pierre Tapie.

Se réunissant à Toulouse à partir de 2001, le groupe de réflexion s’est donc composé pour l’essentiel de personnes travaillant en Midi-Pyrénées et se reconnaissant dans la double mouvance du développement territorial rural et de la pensée de Raymond Lacombe, leader agricole charismatique, trop vite disparu en février 2002. C’est au demeurant celui-ci, qui a assuré avec énergie et dynamisme la véritable animation du groupe, autour d’un sujet qui lui était cher : « entreprendre en milieu rural ».

Pour mettre en œuvre cette réflexion, le groupe dit « de Toulouse » s’est ouvert à d’autres membres et a reconduit sa méthode : auditions d’experts et témoignages, travaux collectifs, publications. »

 

Ces dernières années, le groupe de Toulouse a fait bénéficier le Réseau Rural Français, au niveau régional et national, de ses réflexions sur l’entrepreneuriat en milieu rural. Il a ainsi conduit un projet au long cours autour des questions de gestion territoriale des emplois et des compétences

« Alors que l’amorce d’une reprise économique devient envisageable après les graves troubles financiers de ces derniers mois, déjà le monde tremble devant une probable crise épidémique de grippe A. Cette rentrée montre ainsi, encore une fois, qu’une crise en cache souvent une autre. Les perturbations systémiques s’enchainent et se rapprochent. Le monde est instable et ses équilibres sont de plus en plus menacés.

L’agriculture n’est pas en reste. Nous avons d’abord assisté en 2007 à une envolée des cours. Cette embellie devait être structurelle puisqu’en tendance, la population mondiale augmente et avec elle la demande alimentaire, alors même que certains rendements plafonnent et les terres ne sont pas extensibles. Moins de deux ans plus tard, la chute des prix est brutale, rapide, plongeant nombre d’observateurs dans l’expectative et nombre de filières et de producteurs dans la crise. Les émeutes de la faim sont déjà loin même si chacun sait qu’elles reviendront. Comme à chaque fois, ces crises révèlent les failles et les faiblesses d’un système : à l’évidence nous manquons d’outils de régulation mais la réponse sera sans doute complexe.

Les crises sont donc multiples, fréquentes, locales et mondiales à la fois, sectorielles et globales. Elles touchent toutes les activités, tous les territoires et nous manquons de clés pour les comprendre pleinement même si de nombreux experts les étudient et les analysent. Comment construire alors des réponses adaptées ?  Nous convenons tous que le monde a besoin de nouveaux modes de gouvernance, nous convenons tous également que nous manquons d’outils pour piloter nos actions, individuelles comme collectives, comme vient de le pointer la Commission Stiglitz au sujet du Produit Intérieur Brut (PIB) et sa capacité à mesurer la performance économique et le progrès social. Nous faisons néanmoins l’hypothèse que ces crises nous appellent à innover davantage encore.

Les territoires ruraux peuvent-il nous y aider ? Sol & Civilisation en a la conviction profonde. Depuis près de 18 ans, nos travaux et nos communications montrent en effet que d’autres voies sont possibles et que la ruralité est sans doute sous-estimée dans sa capacité d’innovation. Nos prochaines Assises, le 15 octobre prochain, n’auront d’autres objectifs  que de mettre en perspective ce train de crises et de réfléchir ensemble tant la pertinence des réponses territoriales que l’intérêt de l’espace rural dans la recherche de solutions nouvelles.

Dans cette Lettre, nous vous proposons d’ores et déjà d’ouvrir le débat avec deux regards complémentaires. Pierre Calame, directeur de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme, nous présente le concept d’ « oeconomie » qu’il vient de développer dans un ouvrage récent. Christophe Grison, nouveau président de FARRE, nous apporte ensuite son analyse d’agriculteur engagé.

Nous vous proposons également dans une seconde partie de ce numéro les contributions de Paul Pautrel, président d’une association en Mayenne qui prépare avec Sol et Civilisation une soirée d’échanges intitulée « Territoires ruraux, terres d’avenir », suivi d’une interview du Collectif Ville-Campagne avec qui nous lançons un projet au sein du Réseau Rural Français, et enfin de René Caspar, membre de notre comité d’orientation, sur la Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences en vue d’un séminaire que nous organisons à Toulouse en décembre 2009.

Dans l’attente de vous retrouver à nos Assises, je vous souhaite une bonne lecture. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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