Dans cet article, l’auteur s’inscrit en faux vis-à-vis de la vision courante des agricultures des PECO, souvent perçues comme un avantage comparatif pour l’intégration de ces pays dans l’Union Européenne. En s’appuyant sur l’analyse de la compétitivité agricole, de la productivité, de la structuration des exploitations et en décryptant le retour à la terre comme un refuge anti-chômage, l’auteur propose de considérer le développement économique et agricole de ces pays non seulement comme un projet de développement rural classique mais comme une politique d’organisation et d’aménagement du territoire au sens large, c’est-à-dire des campagnes et des villes et des liens qu’elles peuvent entretenir.