Dans cet article, l’auteur analyse le glissement progressif des gestionnaires des espaces protégés d’une conception de la préservation de la nature à une vision nouvelle, « la co-gestion de la biodiversité », pour en détailler ensuite les conséquences pour les milieux et les relations entre les hommes. Ce changement sémantique suffira-t-il néanmoins à rétablir la confiance entre « gens du lieu » et « protecteurs » ?
2010 fut l’année mondiale de la biodiversité.
Sa protection est aujourd’hui reconnue comme un enjeu majeur pour l’ensemble de l’Humanité et un révélateur de la capacité de notre civilisation à répondre en plus des nôtres, aux besoins d’autres espèces. L’immense défi que nous devons tous relever consiste à proposer ensemble un projet de développement équilibré.