Dans cet article, l’auteur propose d’appréhender la prise en charge des biens communs, tels que la gestion du vivant, avec de nouvelles approches qui visent à organiser la négociation autour des attentes multiples des acteurs concernés.

Sur une table : une orange et un couteau. Autour de la table : Sophie et Marie.
Comment partager l’orange pour obtenir un jeu à somme positive ?

La goutte d’eau, l’ours et le milieu rural

Dans cet article, les auteurs synthétisent les grandes lignes de la démarche patrimoniale. Centrée sur la gestion du vivant donc la gestion de la complexité, la démarche patrimoniale permet de faire évoluer le comportement d’un ensemble d’acteurs en interaction face à un problème. En illustrant la définition de la « gestion de la qualité du vivant » avec la gestion d’une rivière, les auteurs distinguent les limites des approches universalistes actuelles et propose d’engager une autre voie, celle de l’approche patrimoniale pour accompagner les acteurs vers une meilleure de la gestion du vivant.

Dans cet article, l’auteur recherche les conditions pour impliquer les agriculteurs et l’agriculture au cœur du projet de développement durable que recherche la société. En revenant sur les critères courants de développement durable, il propose d’éclairer une voie nouvelle fondée sur la prise en charge du vivant dans une approche de qualité totale. Comment les agriculteurs peuvent-ils se saisir du rôle stratégique qu’ils peuvent y jouer ?

Après un bref retour sur l’apparition de la notion de développement durable, symptôme de l’émergence de la complexité du vivant, l’auteur propose quatre leviers pour considérer la gestion du vivant en bonne santé : une exigence de qualité totale, des modalités de prise en charge revisitées, le besoin de piloter la qualité, la nécessité de sécuriser les acteurs dans la prise d’initiative. En conclusion, le développement durable est un choix politique de société.