Archive d’étiquettes pour : agriculture

« 2010 fut l’année mondiale de la biodiversité. Sa protection est aujourd’hui reconnue comme un enjeu majeur pour l’ensemble de l’Humanité et un révélateur de la capacité de notre civilisation à répondre en plus des nôtres, aux besoins d’autres espèces. L’immense défi que nous devons tous relever consiste à proposer ensemble un projet de développement équilibré.

À notre échelle, Sol et Civilisation vous propose, dans cette Lettre, d’explorer la thématique de la biodiversité, de l’agriculture et du développement durable, ses leviers et enjeux. Pour ce faire vous trouverez un article de Raphaël Larrère, sociologue et agronome qui s’intitule « Place de l’agriculture, entre nature et culture ». Cet article développe l’exposé qui a été donné lors d’une soirée d’échanges et de débats en Mayenne et que nous avons eu plaisir à co-organiser avec nos partenaires locaux en novembre dernier sur le couple « agriculture-nature ».

Vous trouverez également une contribution de Bernard Chevassus-au-Louis, Inspecteur Général de l’Agriculture sur « la biodiversité, l’agriculture et le développement durable ». Gérard Hanus, directeur du Parc naturel régional de Chartreuse formule, pour sa part, une vision territoriale de cette problématique en réinterrogeant plus globalement l’outil PNR. Dans ce numéro, vous pourrez également lire la synthèse des dernières Assises de Sol et Civilisation.

En outre, nous vous proposons de découvrir une nouvelle rubrique intitulée « Les tribunes libres » avec Gérard de Cafarelli et Michel Ménard. L’un et l’autre sont profondément liés à Sol et Civilisation pour avoir participé à la création de l’Association et pour l’avoir accompagnée, leurs éclairages nous permettent d’aller plus loin sans négliger nos fondements.

À l’issue de cette lecture, nous vous invitons d’ores et déjà à réserver la date du 29 septembre 2011 pour les prochaines Assises de Sol et Civilisation. Elle correspond à la date anniversaire des 20 ans de l’Association et sera l’occasion pour nous tous de poser un regard sur nos actions et nos propositions, tout en mettant en perspective les évolutions des territoires ruraux.

Ce numéro est le premier de l’année que vous recevez de Sol et Civilisation, aussi au nom de toute l’équipe de Sol et Civilisation, j’en profite pour vous souhaiter à tous une excellente année 2011. »

Michel LEDRU, président de Sol et Civilisation

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« La relation entre le développement agricole et le territoire vue dans des contextes étrangers, une façon d’interroger les territoires comme des voies d’innovation pour faire face aux crises d’aujourd’hui et en relever les défis…


« Les Assises de Sol et Civilisation sont maintenant proches et auront lieu le 7 octobre 2010 à la Fédération Nationale du Crédit Agricole à Paris. Nous y reviendrons sur la question des territoires comme espace stratégique pour aujourd’hui et demain. Force est de constater que nous vivons dans un monde en crise qui peine à trouver des solutions pérennes, et ce malgré les immenses efforts déployés et les moyens consentis. Chacun est conscient qu’il faut ainsi davantage inventer, innover, tester de nouvelles pistes et repenser la question de notre développement.

C’est, en quelque sorte, ce que nous nous proposons de faire en nous interrogeant précisément sur l’intérêt d’une voie territoriale réaliste et point d’équilibre entre le tout local, protecteur mais sclérosant, et le tout mondial, asphyxiant. Cette voie territoriale n’est pas nouvelle, nous en avons souvent fait écho dans nos colonnes. L’occasion nous sera donnée d’en saisir de nouveau toute l’acuité. Je vous invite à participer à ce débat avec de nombreuses personnalités qui viendront nous livrer leurs analyses et leurs témoignages. Nous avons également le plaisir d’accueillir comme grand témoin Jean-Marie Sander, Président du Crédit Agricole.

Avant d’ouvrir le débat, je vous propose de compléter le thème développé dans notre précédent numéro, « Vers une société gestionnaire du vivant », en nous interrogeant sur la relation entre développement agricole et territoire, et ce en ouvrant sur des contextes étrangers, et de revenir par ailleurs sur un débat que nous avons organisé avec l’Association de Mise en Valeur de l’Espace Rural (AIMVER) à propos de la ruralité, où sont intervenus Bertrand Hervieu (sociologue), Bernard Marchand (urbaniste) et Jean-Claude Bontron (agronome).

Je vous souhaite une bonne lecture et vous donne donc rendez-vous le 7 octobre aux 19èmes Assises de Sol et Civilisation. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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Quelles sont les principales évolutions de l’agriculture française et européenne ces dernières décennies ? Quelle attractivité des territoires pour l’agriculture de demain ? Agriculteurs, non agriculteurs et gestionnaires de la nature, quel dialogue possible ? Agriculteur, un métier d’avenir ? Au premier semestre 2010, le groupe de Camboulazet a organisé un cycle de conférences pour éclairer ces questions avec des interventions d’experts et des échanges croisés.

Retrouvez ici le programme de ce cycle…

Evolution et place de l’agriculture et des agriculteurs dans la société (janvier 2010)

Bertrand HERVIEU, sociologue, inspecteur général de l’agriculture et président du Conseil scientifique du Cirad

Retrouvez une synthèse des éclairages et éléments prospectifs de son intervention dans la Lettre 44 « Dynamiques et projets territoriaux »

Place de l’agriculture entre nature et culture (février 2010)

Raphaël LARRERE, agronome/sociologue et actuellement directeur de recherche à l’INRA

Retrouvez son article sur le même sujet dans la Lettre 47 « Agriculture, biodiversité et territoires »

Agriculteur : un métier d’avenir ouvert à tous ! (avril 2010)

Échanges croisés entre Karen Serres (agricultrice dans le Lot, président de Trame et responsable de la FNSEA), Carole Doré (agriculture dans l’Aisne et responsable des JA)

« Le monde agricole vit, ces dernières années, de profonds bouleversements socio-économiques. La PAC et ses mesures structurelles mises en place pour contrebalancer la libéralisation des marchés agricoles deviennent insuffisantes face aux déséquilibres macro-économiques. Au lieu d’une plus grande régulation des marchés, beaucoup d’Etats font le pari d’un rééquilibrage naturel. Or, ce pari paraît très risqué et les théories ultralibérales qui les sous-tendent sont de plus en plus remises en cause.

Plus globalement, la mondialisation perturbe les économies locales ballottées par les retournements des marchés et fragilisées par les délocalisations. Alors, comment réagir ? Nous restons convaincus que les territoires, ces espaces de projet et de solidarité, peuvent être le creuset d’une autre voie, à la fois performante et adaptative. Ce sera précisément le propos de nos prochaines assises, le 7 octobre. Plusieurs personnalités et des réalisateurs de projets territoriaux ont déjà répondu favorablement à notre invitation et je vous invite d’ores et déjà à réserver votre journée.

Dans cette Lettre de printemps, nous ouvrons la discussion et vous proposons quelques premiers éclairages :

Avec Philippe Ballan, président de l’AIMVER, sont abordés les cas concrets d’imbrication des logiques agricoles dans les logiques territoriales et le partage des intérêts.

Avec Charles Perraud et François Lecallo, vous verrez comment une coopérative est lentement devenue, au fil de l’histoire et par la volonté des paludiers, un acteur clef dans son territoire.

 

Nous revenons sur les débats organisés ces dernières semaines par les associations locales qui se réfèrent au projet Sol et Civilisation. Avec le groupe Chartreuse, nous nous interrogeons sur la gouvernance des territoires, problématique essentielle si l’on veut des territoires effectivement vivants et entreprenants. Avec le groupe de Camboulazet, nous revenons sur l’intervention de Bertrand Hervieu, qui nous expose une vision éclairante et prospective sur le devenir de l’agriculture dans une société en mouvement.

Je vous souhaite une bonne lecture et vous invite, pour prolonger la réflexion, à découvrir notre dernier cahier qui souligne combien le territoire et le développement durable peuvent former un couple d’avenir. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« Alors que l’amorce d’une reprise économique devient envisageable après les graves troubles financiers de ces derniers mois, déjà le monde tremble devant une probable crise épidémique de grippe A. Cette rentrée montre ainsi, encore une fois, qu’une crise en cache souvent une autre. Les perturbations systémiques s’enchainent et se rapprochent. Le monde est instable et ses équilibres sont de plus en plus menacés.

L’agriculture n’est pas en reste. Nous avons d’abord assisté en 2007 à une envolée des cours. Cette embellie devait être structurelle puisqu’en tendance, la population mondiale augmente et avec elle la demande alimentaire, alors même que certains rendements plafonnent et les terres ne sont pas extensibles. Moins de deux ans plus tard, la chute des prix est brutale, rapide, plongeant nombre d’observateurs dans l’expectative et nombre de filières et de producteurs dans la crise. Les émeutes de la faim sont déjà loin même si chacun sait qu’elles reviendront. Comme à chaque fois, ces crises révèlent les failles et les faiblesses d’un système : à l’évidence nous manquons d’outils de régulation mais la réponse sera sans doute complexe.

Les crises sont donc multiples, fréquentes, locales et mondiales à la fois, sectorielles et globales. Elles touchent toutes les activités, tous les territoires et nous manquons de clés pour les comprendre pleinement même si de nombreux experts les étudient et les analysent. Comment construire alors des réponses adaptées ?  Nous convenons tous que le monde a besoin de nouveaux modes de gouvernance, nous convenons tous également que nous manquons d’outils pour piloter nos actions, individuelles comme collectives, comme vient de le pointer la Commission Stiglitz au sujet du Produit Intérieur Brut (PIB) et sa capacité à mesurer la performance économique et le progrès social. Nous faisons néanmoins l’hypothèse que ces crises nous appellent à innover davantage encore.

Les territoires ruraux peuvent-il nous y aider ? Sol & Civilisation en a la conviction profonde. Depuis près de 18 ans, nos travaux et nos communications montrent en effet que d’autres voies sont possibles et que la ruralité est sans doute sous-estimée dans sa capacité d’innovation. Nos prochaines Assises, le 15 octobre prochain, n’auront d’autres objectifs  que de mettre en perspective ce train de crises et de réfléchir ensemble tant la pertinence des réponses territoriales que l’intérêt de l’espace rural dans la recherche de solutions nouvelles.

Dans cette Lettre, nous vous proposons d’ores et déjà d’ouvrir le débat avec deux regards complémentaires. Pierre Calame, directeur de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme, nous présente le concept d’ « oeconomie » qu’il vient de développer dans un ouvrage récent. Christophe Grison, nouveau président de FARRE, nous apporte ensuite son analyse d’agriculteur engagé.

Nous vous proposons également dans une seconde partie de ce numéro les contributions de Paul Pautrel, président d’une association en Mayenne qui prépare avec Sol et Civilisation une soirée d’échanges intitulée « Territoires ruraux, terres d’avenir », suivi d’une interview du Collectif Ville-Campagne avec qui nous lançons un projet au sein du Réseau Rural Français, et enfin de René Caspar, membre de notre comité d’orientation, sur la Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences en vue d’un séminaire que nous organisons à Toulouse en décembre 2009.

Dans l’attente de vous retrouver à nos Assises, je vous souhaite une bonne lecture. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« Crise énergétique, gestion des ressources naturelles, biodiversité, réchauffement climatique, les espaces ruraux sont chaque jour interpellés par les nouveaux défis écologiques planétaires et doivent répondre, surtout en Europe, à des attentes sociétales de plus en plus pressantes. Parallèlement, leur attractivité nouvelle mais également l’ouverture des marchés, notamment agricoles, modifient en profondeur les moteurs de leur économie. Les activités des services et plus largement l’économie résidentielle deviennent ainsi prépondérantes dans certaines régions alors même que les filières agricoles doivent trouver partout des ressorts de compétitivité et d’innovation. Pourtant, si la ruralité a toujours connu le mouvement, la rapidité des évolutions actuelles lui demande aujourd’hui un effort d’adaptation sans précédant.

Depuis plusieurs années, le territoire apparaît comme un levier pertinent pour répondre à cette nouvelle donne où se déploient la globalisation des enjeux et la mondialisation marchande. La politique des Pays, les Pôles d’excellence rurale, les Pôles de compétitivité, les programmes Leader européens confirment ainsi l’intérêt des pouvoirs publics pour les dynamiques locales où se mobilisent l’ensemble des volontés. Nous défendons à Sol et Civilisation cette approche territoriale du développement tant elle permet l’intégration des problématiques et la mise en mouvement des hommes. Notre dernier Cahier, paru ce printemps, reprend cette question et montre combien le territoire, notamment en milieu rural, reste effectivement l’un des meilleurs vecteurs de développement, pour peu que l’on considère le développement comme la capacité à progresser ensemble pour prendre en charge de manière coordonnée et cohérente un ensemble de problèmes hétérogènes.

La complexification des enjeux, l’emboîtement des échelons de décision, la multiplication des parties prenantes demandent néanmoins aujourd’hui aux acteurs d’accomplir un saut qualitatif dans la construction de leurs réponses tant individuelles que collectives. Le territoire ne peut plus en effet se limiter à un espace de rencontre et d’élaboration de projets transversaux, il doit être désormais davantage le creuset de l’innovation, qu’elle soit technique ou organisationnelle, pour mieux agir ensemble, anticiper et créer des nouvelles valeurs économiques, sociales et environnementales.

Pour éclairer ce débat, nous avons organisé début juin avec le Groupe Monde Rural une matinée de débat et d’échanges. Cette Lettre reprend pour partie les points de vue et les témoignages qui s’y sont exprimés, que nous complétons avec la présentation d’une démarche territoriale remarquable au Luxembourg dans la commune de Beckerich.

La ruralité montre encore une fois qu’elle reste inventive et porteuse de solutions nouvelles. Dans cette période de crise où il faut se réinventer, les territoires ruraux restent certainement les meilleurs alliés pour rebondir et contribuer à construire de nouveaux équilibres. Nous reprendrons et élargirons ce débat lors de nos prochaines assises, le 15 octobre prochain.

D’ici là, je vous souhaite une bonne lecture et un bon été. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« Entre le moment où se préparaient les 17es Assises de Sol et Civilisation consacrées aux problématiques du développement agricole et aujourd’hui, deux crises majeures ont secoué le monde. La première en 2007 était essentiellement alimentaire consécutivement à l’envolée des prix des matières premières et avait des conséquences sociales parfois dramatiques, « les émeutes de la faim », essentiellement dans les pays en développement. La deuxième est plus récente et plus brutale encore. Elle fut d’abord financière et se prolonge aujourd’hui par une crise économique d’une portée mondiale et d’une intensité insoupçonnée. Ce deuxième train de crises touche cette fois-ci tous les pays, tous les territoires, tous les secteurs. Une année seulement sépare ces deux évènements. Et pourtant, en douze mois, les prix agricoles ont été très hauts, ils sont aujourd’hui bien bas, certaines filières agricoles avaient des perspectives intéressantes, aujourd’hui l’inquiétude domine.

Nous posions alors en octobre la question de savoir si nous étions face à des évolutions ou des révolutions agricoles. Au-delà de la controverse sémantique, nous avions convenu que nous vivons de réelles mutations systémiques qui affecteraient durablement nos façons de produire, de commercer, de consommer. Nous avions alors particulièrement insisté sur la nécessité de réguler davantage les marchés agricoles et avions souligné l’importance stratégique de n’oublier aucun territoire pour assurer un développement global équilibré. Si quelques mois ont passé, ces positions nous apparaissent plus que jamais d’actualité tant il apparaît aujourd’hui dangereux de laisser les marchés seuls régler les affaires du monde.

Ainsi je vous propose de prolonger nos dernières assises avec quatre articles complémentaires sur les enjeux et les conditions du développement des économies agricoles. Bernard Bachelier de la Fondation FARM reviendra sur son intervention pour souligner l’importance d’investir dans l’amont des filières. Michel Mollard, à la lumière de son expérience de directeur de l’agri-agence Fert, s’interrogera sur la place de l’agriculteur dans l’aide au développement et Jean-Christophe Debar, agro-économiste, abordera ensuite la question de la régulation des marchés au niveau international. Enfin, François-Vadim de Hartingh, fort de sa pratique des institutions internationales, proposera une analyse critique des mécanismes de la coopération agricole.

Je tiens à remercier de nouveau l’ensemble des participants aux Assises 2008 et profite de l’occasion pour vous signaler que les Actes de cette journée sont désormais disponibles. Enfin, je tenais d’ores et déjà à vous annoncer que nos prochaines Assises se tiendront cette année le 15 octobre à Paris. Cette 18e édition nous permettra cette fois-ci de nous interroger sur la nature profonde de ces multiples crises et de réfléchir à la place et au rôle de la ruralité dans ce monde qu’il faut réinventer. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« La question agricole n’a peut-être jamais été autant stratégique qu’aujourd’hui. L’actualité de ces derniers mois nous l’a rappelé avec force. Une partie de la planète a encore faim et la population mondiale croît encore.

Il devient urgent de préserver nos ressources mêmes renouvelables telles l’eau douce dont les prélèvements dépassent les retours naturels et l’utilisation des terres arables parfois dégradées par une exploitation intempestive ou des affectations qui les soustraient à la production. Les énergies fossiles s’épuisent et deviennent chères et il faut développer rapidement des alternatives. L’agriculture est au carrefour de tous ces enjeux : alimentaires, environnementaux, énergétiques. Les défis sont immenses mais sans doute pas insurmontables.

Pourtant, l’avenir de l’activité agricole n’a jamais été aussi incertain. Les prix de certaines matières premières ont certes augmenté ces derniers mois de façon spectaculaire, mais ils n’ont sans doute jamais été si volatiles. Si certains secteurs peuvent ponctuellement en bénéficier, d’autres en subissent déjà les contrecoups et globalement, l’évolution chaotique des prix déstabilise toutes les agricultures dont les équilibres économiques s’inscrivent structurellement sur le moyen et le long terme. Parallèlement, les politiques de régulation tendent à s’effacer, amortissant d’autant moins les effets pervers d’un marché devenu mondial. En Europe, la réforme de la PAC prévue

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à l’horizon 2013 laisse présager notamment un recul du premier pilier au profit du second dans un jeu de vases communicants mal défini.

Face à ces défis agricoles qui nous concernent tous et en ce début de présidence française de l’Union européenne, au moment même du bilan de Santé de la PAC, nous avons souhaité nous engager dans ces débats en soulignant combien une approche davantage territorialisée de l’agriculture pouvait être un levier pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.

Cette lettre apporte quelques premiers éclairages :

Christiane LAMBERT, vice-présidente de la FNSEA, montrera d’abord combien la vitalité de nos campagnes attractives demeure intimement liée au développement agricole et qu’il convient donc de soutenir ces dynamiques complémentaires.

Gilles LEMAIRE, chercheur à l’INRA et président du conseil scientifique de FARRE, montrera ensuite tout l’intérêt d’une agronomie davantage territorialisée.

Frédérique ROSE, du réseau TRAME, soulignera enfin combien les agriculteurs s’impliquent et innovent déjà dans leurs territoires en dépassant certaines de leurs problématiques.

Nous poursuivrons à l’automne cette réflexion en l’élargissant à l’échelle mondiale. Au cours de nos assises, nous débattrons ainsi de l’intérêt d’un futur agricole davantage territorialisé avec des agriculteurs français et étrangers, des agronomes et des personnalités engagées.

Je vous souhaite donc une bonne rentrée et vous attends, le 9 octobre prochain, à nos traditionnelles assises d’automne. »

Michel LEDRU, président de Sol et Civilisation

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« Sol et Civilisation a eu l’opportunité, avec le concours de Suzanne Mériaux et Maurice de Vaulx, de participer au mois de mai dernier à une séance de l’Académie d’Agriculture de France sur le thème « Sol et Culture : du sol aux territoires ».

Cette séance faisait suite à une première rencontre intitulée « Sol et Culture » où étaient évoqués les liens étroits entre le « cultural » et le « culturel ». Les orateurs avaient alors souligné combien le rapport au sol était essentiel pour l’Homme. Cette Lettre en reprend ainsi les principales interventions.
Suzanne Mériaux, membre de l’Académie d’Agriculture de France, s’interroge sur les rapports de l’homme à la terre et se dit convaincue que cette relation est constitutive de l’être, et qu’il y a, de ce fait, une ardente nécessité de « re-territorialisation ».
Pascal Legras, agriculteur sur la ville nouvelle de Sénart et fidèle de notre association, revient sur l’histoire du plateau agricole de Sénart qui a muté en quelques années en « ville nouvelle ». Il souligne combien notre récent développement nous a fait oublier le « territoire » mais aussi combien il est important aujourd’hui de le réinvestir et comment l’agriculture peut en être un vecteur.
Claude Beaufort, journaliste et consultant, ami et voisin de Gérard de Caffarelli, qui vient de mener pour le compte du Pays de Thiérache une étude sur les conditions de son développement s’interroge, quant à lui, sur l’importance stratégique du territoire pour construire des projets durables. Maurice de Vaulx, membre également de l’Académie d’Agriculture de France et de notre comité d’orientation, propose enfin quelques conclusions éclairantes.
Je vous souhaite une bonne lecture et un bel été. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« Notre société perçoit essentiellement l’agriculture au travers de son rôle de production et d’alimentation. Certes, ce rôle est précieux et primordial et le restera toujours. Il est aujourd’hui souvent entaché et dénigré (pollutions, impact sur l’environnement). Il est urgent de prendre conscience que les missions de l’agriculture sont plurielles. En réfléchissant aux relations entre agriculture et société face au vivant, nous devons nous pencher sur les avancées que nous proposent les agrobiosciences. Des voies nouvelles nous sont peut-être ouvertes, si nous savons être présents et participants.

 

Par ailleurs, vivant en pleine nature, conscients de leur place irremplaçable dans l’entretien des territoires, les agriculteurs ont à partager des biens, l’eau en particulier à tous et pour tous. Il est bon de se situer dans le grand circuit de l’eau sur Terre, de prendre connaissance des richesses, des manques, des gaspillages pour envisager une politique partagée par tous.
De la même manière le paysage, certes façonné par des générations d’hommes de la terre, devient une richesse à partager. Chacun, selon sa situation, son âge, son mode de vie, ses convictions spirituelles l’interprète différemment. Quel bienfait de pouvoir se le dire pour comprendre et contrer des barrières, certes virtuelles, mais qui sont à l’origine des guerres de voisinage, ou nous installent en
concurrents. Le paysage appartient à tous.
Ces trois réflexions successives ouvrent des chemins d’avenir pour trouver la place de l’agriculture dans la société. Notre place existe, nous devons le faire savoir, le faire apprécier avec des thèmes renouvelés.
L’agriculture a toujours été très partie prenante et fondatrice du milieu rural. Avec un nombre d’agriculteurs en diminution constante qu’advient-il ? Qui parle actuellement du milieu rural ?
Cela ne figurait pas dans les questions exposées lors des dernières échéances électorales à part l’énoncé du retrait de quelques services publics en milieu rural. Ceux qui y séjournent en vacances ou qui viennent y construire se font conquérants, avec des réflexes citadins mal appropriés. La ruralité existe, dépositaire d’un mode de vie et de valeurs propres que nous avons à partager, anciens et nouveaux venus sont ceux qui peuplaient les nombreux lotissements de nos petits bourgs, comme ceux qui s’installent dans nos usines et nos fermes abandonnées.
La ruralité est proximité, diversité, communauté, convivialité, simplicité. Elle est porteuse de beauté, d’authenticité, de vie cachée, de vie sauvage, de patrimoine, de paysage. Les lieux, l’écoute, l’accueil y sont vrais, ou plus proches à créer et à entretenir. Mais il n’y a pas de génération spontanée à ce bien vivre en rural, et le laisser faire peut conduire à des incompréhensions ou des affrontements.
Avec des expériences régionales, européennes, nous avons réfléchi à ce concept.
L’agriculture, porteuse du vivant et d’avenir
La ruralité porteuse d’espoir pour la société

Cela le sera si nous voulons être présents, inventifs, dans les nouvelles expressions de la vie rurale. »

Marie-Thérèse Lacombe, Groupe de Camboulazet

Télécharger la Lettre 33