Archive d’étiquettes pour : économie sociale et solidaire

Entre l’économie globalisée et les économies alternatives, il y a probablement une troisième voie, celle de l’économie territoriale qui saurait conjuguer proximité et ouverture, soucis du local et performance des filières. Cette économie repose sur une mise en synergie des acteurs locaux, de leurs activités et la valorisation des ressources endogènes, matérielles et immatérielles. Des produits du terroir à l’économie du lien, en passant par le développement local, cette économie n’est pas nouvelle, elle se réinvente pourtant chaque jour et se montre créative et innovante. Face à la mondialisation qui s’accélère, face aux enjeux du développement durable qui nous interpellent, n’est-elle pas à encourager davantage ? Ne préfigure-t-elle pas l’économie durable que chacun cherche ?

Télécharger les Actes des Assises 2010 et retrouvez ici les allocutions des intervenants et les débats des table-ronde lors des Assises du 7 octobre 2010…

Ouverture des Assises

Michel Ledru

Président de Sol et Civilisation

Face aux crises, retrouver des stratégies territoriales de développement

Bernard Pecqueur

Professeur à l’Université Joseph Fourier à grenoble, directeur du département Territoires et président d’un groupe de travail de l’exercice de prospective de la DATAR « Territoires 2040 »

Le territoire, creuset d’une nouvelle économie

Le « terroir », un potentiel en croissance

Grégory Lannou

Coordinateur du Club d’écologie industrielle de l’Aube

Le territoire pour créer ensemble de nouvelles valeurs

Christian Harbulot

Directeur de l’Ecole de guerre économique

Jean-François Draperi

Maître de conférence, directeur du Centre d’économie sociale travail et Société au CNAM

Jean Viard

Sociologue

Jean-Michel Schaeffer

Président des Jeunes Agriculteurs

Manfred Mack

Consultant en stratégie

Clôture des Assises

Jean-Marie Sander

Président du Crédit Agricole

« Notre société, dans sa marche forcée toujours plus rapide, déstabilise les groupes et les individus. La peur du lendemain, le risque de la perte de son emploi, les entreprises sur le qui-vive…tout cela crée un climat d’inquiétude et d’interrogation sur l’avenir. On ne laisse plus le temps au temps. On se sent menacé et les solidarités fortes ont tendance à s’estomper.

Pourtant, la démocratie a des exigences éthiques. « Liberté, Égalité, Fraternité » lit-on sur le fronton de nos mairies. Cela veut dire que chaque citoyen, quels que soient sa fonction et son statut, doit être reconnu et considéré. Sa dignité personnelle est  sacrée. Les institutions que nous nous donnons démocratiquement doivent donc tout faire pour que chaque personne ait son dû, sa part, sa chance. Mais cela n’est possible que si chacun se sent responsable de tous.

Hélas, trop souvent nous exigeons de la société tout son contraire : j’ai droit à ceci, à cela, c’est un dû. Alors que nous devons être conscients que nous ne pouvons jouir de nos droits que si nous assumons l’ensemble de nos devoirs. (…)

Il n’y aura pas de communauté nationale vivante, libre et généreuse sans la petite part de chacun à l’effort commun. Nos droits et nos devoirs font un tout indissociable. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

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