Ces dernières années, la qualité du système de santé en milieu rural est devenue un enjeu majeur pour l’attractivité et la vitalité des campagnes. Pour maintenir une offre de santé de proximité, les défis à relever sont nombreux.

Ces dernières années, la qualité du système de santé en milieu rural est devenue un enjeu majeur pour l’attractivité et la vitalité des campagnes. Pour maintenir une offre de santé de proximité, les défis à relever sont nombreux.

La qualité du système de santé en milieu rural est devenue un enjeu majeur pour l’attractivité et la vitalité de nombre de campagnes.
Avec l’allongement de la durée de vie, la baisse de la démographie médicale, la réorganisation des hôpitaux locaux et les nouvelles attentes des populations autour des services de la personne, les défis à relever sont nombreux.
Retrouvez une synthèse des échanges dans la Lettre 32 – La santé en campagne.
Ci-dessous, un rappel du programme des interventions
Michel Ledru, président de Sol et Civilisation
Jacques Portier, directeur Santé de la Caisse centrale MSA
Isabelle Duval (médecin-conseil à la MSA du Maine et Loire) et Marie Marot (sous-directeur à la MSA du Maine-et-Loire)
François Dubeau (directeur général de la MSA de l’Aveyron) et Madame Guillaudeau (maire adjoint de Salles Curan, médecin, directeur adjoint et responsable du Pôle soins de l’hôpital d’Espalion)
Pierre Chabas (directeur délégué de l’Association régionale des organismes de MSA du Languedoc-Roussillon)
Table ronde animée par Madame Gros (ancienne présidente de la MSA) et réunissant Jeanne-Marie Amat (géographe, professeur à l’université Paris XII), Denis Bruguier (directeur de l’hôpital local d’Uzès), Eric Correia (vice-président de la communauté de communes de Guéret Saint Vaury, pôle d’excellence rurale « Domotique et Santé »), Jean-Marie Devevey (chargé de mission DIACT, Santé et Territoire), Christine Guillemy (élu du Pays de Chaumont dans la Haute-Marne).
Pierre Mirabaud (délégué ministériel à l’Aménagement et à la Compétitivité des Territoires)

J’ai noté deux types de réactions : d’une part la volonté d’améliorer la connaissance scientifique des phénomènes en jeu, ce qui me semble tout à fait légitime bien qu’insuffisant, et, d’autre part, la recherche d’un bouc-émissaire à qui on appliquerait des normes de plus en plus drastiques.
L’agriculteur, gestionnaire du vivant que je suis, sait bien que les choses ne sont malheureusement pas aussi simples.
Il est clair qu’abaisser le taux de listéria acceptable dans un pot de rillettes ne suffira pas à prévenir les décès dus à la listériose. Il faut bien sûr que des normes de qualité s’appliquent à l’éleveur, à l’abatteur, au producteur de rillettes, au transporteur, au commerçant, au fabricant de réfrigérateurs …Mais il faut aussi que le consommateur ne rompe pas la chaine du froid et nettoie son frigo régulièrement. Il faut que chacun des acteurs de la filière assume ses responsabilités. Complexe !
(…)
Ce numéro 15 de la Lettre se fait l’écho d’une de ces journées de travail. Qu’il s’agisse de la gestion d’un territoire comme Chartreuse, de grandes entreprises ou de la filière bois, des démarches nouvelles émergent. Elles méritent d’être mises en lumière car elles sont, à mon sens, porteuses d’espoir. Elles nous permettront de gérer des crises de gestion du vivant, qui ne vont pas manquer de se multiplier, témoin de la pollution au cyanure du Danube ! »
Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation
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Je veux d’ailleurs condamner le fait que les seuls agriculteurs supportent les foudres de
l’opinion publique. Soumis à la dictature aveugle des filières agro-alimentaires, dont les maîtres-mots sont libéralisme effréné et réduction des coûts, ils sont lion d’être seuls responsables. Ces problèmes sont complexes par nature. Leur solution ne sera trouvée que par une nouvelle forme de contrat passé entre tous les acteurs concernés (consommateurs, transformateurs, politiques, distributeurs, agriculteurs, …), au sein duquel agriculture et société se retrouveront.
(…)
Mais les réformes législatives ne seront rien sans moyens financiers et surtout sans changement de comportements des uns et des autres. Les exemples de développement local décrits dans ce numéro de la Lettre le montrent.
(…) »
Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation
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