« La crise économique actuelle est une pénible réalité ; pour certains nous sommes en train d’en sortir,

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pour d’autres le pire est encore à venir. Elle aura, quoi qu’il en soit, marqué une rupture dans notre époque. Les causes de cette crise sont, en effet, diverses, mais « l’éclatement de la bulle financière » qui en fut l’élément déclencheur a démontré, si besoin était, comment un système non encadré ne peut conduire qu’à des impasses, voire à des catastrophes. Fort de ce constat, nombre de responsables politiques à travers le monde prennent, ou se déclarent prêts à prendre, des mesures pour juguler les effets perturbateurs de cette financiarisation toxique. Souhaitons qu’ils y parviennent, mais force est de constater que, si les économies continuent de peiner, les marchés financiers ont déjà, quelques mois après leur effondrement, retrouvé des couleurs et certaines pratiques douteuses.

Nous vivons également, dans le même temps, une autre mutation. Elle concerne les modes de consommation et les modes d’action qui devraient évoluer si l’on souhaite préserver davantage nos ressources naturelles et garantir des équilibres comme la biodiversité. Il y a là aussi l’impérieuse nécessité de reconsidérer nos choix politiques.

Sol & Civilisation s’est créée, il y a près de 20 ans, pour aborder et éclairer à notre échelle ces questions de « civilisation », en considérant que les territoires ruraux, alors bien mal en point, pouvaient nous aider à penser, à voir, à imaginer d’autres équilibres de société. Nous pensons plus que jamais que des territoires vivants, portés par des hommes volontaires et responsables, que des territoires riches de projets peuvent être le ferment de nouveaux modes de développement. Nous restons notamment convaincus que l’urbanisation galopante dans certains états du monde, ou la concentration urbaine, avec ses étalements périurbains dans notre pays, inhumaine dans le premier cas et inefficace dans le second, doit nous conduire à repenser des politiques territoriales plus offensives.

Pour faire vivre nos territoires, il faudra certainement repenser nos modes de gouvernance. Dans nos territoires ruraux où les agriculteurs occupent la majorité de l’espace, ceux-ci devront davantage ouvrir un dialogue permanent avec leur environnement. Leurs façons de produire, leurs méthodes de culture devront être l’objet d’échanges d’explications franches pour être comprises. Par l’espace qu’ils occupent et façonnent, par la production alimentaire qu’ils engendrent, les agriculteurs sont acteurs du territoire, mais ces deux éléments, espace et alimentation, étant devenus « éléments de société », ils ne peuvent se soustraire à une ouverture et à un partage. La connaissance professionnelle, les contraintes économiques ne pourront justifier de rester dans l’agricolo-agricole. De même, l’« espace rêvé », la « nourriture rêvée » des écolos-écologistes ne sauraient être une finalité réaliste.

C’est sur l’ensemble de ces questions que nous avons organisé sur ces derniers mois diverses rencontres et colloques, nos Assises en octobre, en lien avec les Assises de la ruralité, une soirée-débat en Mayenne en novembre, avec le Réseau Rural français un colloque à Toulouse en décembre.

Cette lettre revient sur ces apports diversifiés de réflexions, d’exemples, de réalités vécues. C’est une contribution ouverte pour avancer ensemble. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« Alors que l’amorce d’une reprise économique devient envisageable après les graves troubles financiers de ces derniers mois, déjà le monde tremble devant une probable crise épidémique de grippe A. Cette rentrée montre ainsi, encore une fois, qu’une crise en cache souvent une autre. Les perturbations systémiques s’enchainent et se rapprochent. Le monde est instable et ses équilibres sont de plus en plus menacés.

L’agriculture n’est pas en reste. Nous avons d’abord assisté en 2007 à une envolée des cours. Cette embellie devait être structurelle puisqu’en tendance, la population mondiale augmente et avec elle la demande alimentaire, alors même que certains rendements plafonnent et les terres ne sont pas extensibles. Moins de deux ans plus tard, la chute des prix est brutale, rapide, plongeant nombre d’observateurs dans l’expectative et nombre de filières et de producteurs dans la crise. Les émeutes de la faim sont déjà loin même si chacun sait qu’elles reviendront. Comme à chaque fois, ces crises révèlent les failles et les faiblesses d’un système : à l’évidence nous manquons d’outils de régulation mais la réponse sera sans doute complexe.

Les crises sont donc multiples, fréquentes, locales et mondiales à la fois, sectorielles et globales. Elles touchent toutes les activités, tous les territoires et nous manquons de clés pour les comprendre pleinement même si de nombreux experts les étudient et les analysent. Comment construire alors des réponses adaptées ?  Nous convenons tous que le monde a besoin de nouveaux modes de gouvernance, nous convenons tous également que nous manquons d’outils pour piloter nos actions, individuelles comme collectives, comme vient de le pointer la Commission Stiglitz au sujet du Produit Intérieur Brut (PIB) et sa capacité à mesurer la performance économique et le progrès social. Nous faisons néanmoins l’hypothèse que ces crises nous appellent à innover davantage encore.

Les territoires ruraux peuvent-il nous y aider ? Sol & Civilisation en a la conviction profonde. Depuis près de 18 ans, nos travaux et nos communications montrent en effet que d’autres voies sont possibles et que la ruralité est sans doute sous-estimée dans sa capacité d’innovation. Nos prochaines Assises, le 15 octobre prochain, n’auront d’autres objectifs  que de mettre en perspective ce train de crises et de réfléchir ensemble tant la pertinence des réponses territoriales que l’intérêt de l’espace rural dans la recherche de solutions nouvelles.

Dans cette Lettre, nous vous proposons d’ores et déjà d’ouvrir le débat avec deux regards complémentaires. Pierre Calame, directeur de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme, nous présente le concept d’ « oeconomie » qu’il vient de développer dans un ouvrage récent. Christophe Grison, nouveau président de FARRE, nous apporte ensuite son analyse d’agriculteur engagé.

Nous vous proposons également dans une seconde partie de ce numéro les contributions de Paul Pautrel, président d’une association en Mayenne qui prépare avec Sol et Civilisation une soirée d’échanges intitulée « Territoires ruraux, terres d’avenir », suivi d’une interview du Collectif Ville-Campagne avec qui nous lançons un projet au sein du Réseau Rural Français, et enfin de René Caspar, membre de notre comité d’orientation, sur la Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences en vue d’un séminaire que nous organisons à Toulouse en décembre 2009.

Dans l’attente de vous retrouver à nos Assises, je vous souhaite une bonne lecture. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« Crise énergétique, gestion des ressources naturelles, biodiversité, réchauffement climatique, les espaces ruraux sont chaque jour interpellés par les nouveaux défis écologiques planétaires et doivent répondre, surtout en Europe, à des attentes sociétales de plus en plus pressantes. Parallèlement, leur attractivité nouvelle mais également l’ouverture des marchés, notamment agricoles, modifient en profondeur les moteurs de leur économie. Les activités des services et plus largement l’économie résidentielle deviennent ainsi prépondérantes dans certaines régions alors même que les filières agricoles doivent trouver partout des ressorts de compétitivité et d’innovation. Pourtant, si la ruralité a toujours connu le mouvement, la rapidité des évolutions actuelles lui demande aujourd’hui un effort d’adaptation sans précédant.

Depuis plusieurs années, le territoire apparaît comme un levier pertinent pour répondre à cette nouvelle donne où se déploient la globalisation des enjeux et la mondialisation marchande. La politique des Pays, les Pôles d’excellence rurale, les Pôles de compétitivité, les programmes Leader européens confirment ainsi l’intérêt des pouvoirs publics pour les dynamiques locales où se mobilisent l’ensemble des volontés. Nous défendons à Sol et Civilisation cette approche territoriale du développement tant elle permet l’intégration des problématiques et la mise en mouvement des hommes. Notre dernier Cahier, paru ce printemps, reprend cette question et montre combien le territoire, notamment en milieu rural, reste effectivement l’un des meilleurs vecteurs de développement, pour peu que l’on considère le développement comme la capacité à progresser ensemble pour prendre en charge de manière coordonnée et cohérente un ensemble de problèmes hétérogènes.

La complexification des enjeux, l’emboîtement des échelons de décision, la multiplication des parties prenantes demandent néanmoins aujourd’hui aux acteurs d’accomplir un saut qualitatif dans la construction de leurs réponses tant individuelles que collectives. Le territoire ne peut plus en effet se limiter à un espace de rencontre et d’élaboration de projets transversaux, il doit être désormais davantage le creuset de l’innovation, qu’elle soit technique ou organisationnelle, pour mieux agir ensemble, anticiper et créer des nouvelles valeurs économiques, sociales et environnementales.

Pour éclairer ce débat, nous avons organisé début juin avec le Groupe Monde Rural une matinée de débat et d’échanges. Cette Lettre reprend pour partie les points de vue et les témoignages qui s’y sont exprimés, que nous complétons avec la présentation d’une démarche territoriale remarquable au Luxembourg dans la commune de Beckerich.

La ruralité montre encore une fois qu’elle reste inventive et porteuse de solutions nouvelles. Dans cette période de crise où il faut se réinventer, les territoires ruraux restent certainement les meilleurs alliés pour rebondir et contribuer à construire de nouveaux équilibres. Nous reprendrons et élargirons ce débat lors de nos prochaines assises, le 15 octobre prochain.

D’ici là, je vous souhaite une bonne lecture et un bon été. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« Entre le moment où se préparaient les 17es Assises de Sol et Civilisation consacrées aux problématiques du développement agricole et aujourd’hui, deux crises majeures ont secoué le monde. La première en 2007 était essentiellement alimentaire consécutivement à l’envolée des prix des matières premières et avait des conséquences sociales parfois dramatiques, « les émeutes de la faim », essentiellement dans les pays en développement. La deuxième est plus récente et plus brutale encore. Elle fut d’abord financière et se prolonge aujourd’hui par une crise économique d’une portée mondiale et d’une intensité insoupçonnée. Ce deuxième train de crises touche cette fois-ci tous les pays, tous les territoires, tous les secteurs. Une année seulement sépare ces deux évènements. Et pourtant, en douze mois, les prix agricoles ont été très hauts, ils sont aujourd’hui bien bas, certaines filières agricoles avaient des perspectives intéressantes, aujourd’hui l’inquiétude domine.

Nous posions alors en octobre la question de savoir si nous étions face à des évolutions ou des révolutions agricoles. Au-delà de la controverse sémantique, nous avions convenu que nous vivons de réelles mutations systémiques qui affecteraient durablement nos façons de produire, de commercer, de consommer. Nous avions alors particulièrement insisté sur la nécessité de réguler davantage les marchés agricoles et avions souligné l’importance stratégique de n’oublier aucun territoire pour assurer un développement global équilibré. Si quelques mois ont passé, ces positions nous apparaissent plus que jamais d’actualité tant il apparaît aujourd’hui dangereux de laisser les marchés seuls régler les affaires du monde.

Ainsi je vous propose de prolonger nos dernières assises avec quatre articles complémentaires sur les enjeux et les conditions du développement des économies agricoles. Bernard Bachelier de la Fondation FARM reviendra sur son intervention pour souligner l’importance d’investir dans l’amont des filières. Michel Mollard, à la lumière de son expérience de directeur de l’agri-agence Fert, s’interrogera sur la place de l’agriculteur dans l’aide au développement et Jean-Christophe Debar, agro-économiste, abordera ensuite la question de la régulation des marchés au niveau international. Enfin, François-Vadim de Hartingh, fort de sa pratique des institutions internationales, proposera une analyse critique des mécanismes de la coopération agricole.

Je tiens à remercier de nouveau l’ensemble des participants aux Assises 2008 et profite de l’occasion pour vous signaler que les Actes de cette journée sont désormais disponibles. Enfin, je tenais d’ores et déjà à vous annoncer que nos prochaines Assises se tiendront cette année le 15 octobre à Paris. Cette 18e édition nous permettra cette fois-ci de nous interroger sur la nature profonde de ces multiples crises et de réfléchir à la place et au rôle de la ruralité dans ce monde qu’il faut réinventer. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« L ’eau est une ressource essentielle et un élément de culture pour l’homme et ses activités. En ce sens, c’est un patrimoine car c’est un élément constitutif de notre identité et de nos projets. Pour maintenir les qualités de ce patrimoine, pour répondre aux attentes de tous, urbains comme ruraux, entreprises comme agriculteurs, collectivités comme particuliers, l’eau doit être gérée. En d’autres termes, il ne peut y avoir de patrimoine vivant sans gestionnaire de ce patrimoine.

Reconnaître que l’eau est aussi un produit des hommes, c’est alors positiver la fonction des agriculteurs dans leur vocation de gestionnaires des ressources locales, car c’est les considérer comme coproducteurs de ce bien qui va devenir de plus en plus rare, notamment dans le bassin méditerranéen. Cela suppose certainement des ajustements et des corrections dans les rapports entre la gestion des sols et la gestion de l’eau, cela suppose probablement de réfléchir à la répartition territoriale des productions et donc des usages des sols. Cela ouvre également la question des encouragements financiers aux gestionnaires des sols car il me semble légitime de pouvoir rémunérer les services rendus. Bref, cela suppose de construire un projet partagé et nous touchons là probablement au problème de fond.

La question n’est plus, en effet, aujourd’hui de faire reconnaître que telle ou telle ressource naturelle fait « patrimoine » et nécessite une prise en charge localisée. La question n’est plus de savoir s’il faut responsabiliser les différents acteurs dans cette prise en charge. La question n’est plus de savoir si l’agriculture doit être un allié dans cette gestion. La question aujourd’hui est de savoir comment il est possible de construire des projets partagés dans nos territoires avec l’ensemble des parties prenantes. Bref comment, il est possible de passer de ce désir de « patrimoine » à la « patrimonialisation ».

L’enjeu aujourd’hui est de définir les processus nous permettant de nous rencontrer et d’agir ensemble pour effectivement prendre en charge des patrimoines alors devenus communs. Le monde agricole, confronté, peut-être plus que d’autres à ce type d’enjeu a tout intérêt à le positiver. D’une part, parce que s’il est parfois présenté comme un problème, il est en fait une solution. C’est parce qu’il y a et il y aura des agriculteurs dans nos territoires qu’un certain nombre d’équilibres pourront être maintenus – Nous pensons ici à l’eau bien sûr mais aussi à la biodiversité, à la maîtrise des incendies, aux paysages. D’autre part, c’est parce que le monde agricole, ouvert et constructif, se présentera dans des projets territoriaux, qu’il aura en retour la reconnaissance et des sources de financement pour les services qu’il assure à la collectivité.

L’eau est notre patrimoine à tous. Il convient aujourd’hui de le « patrimonialiser ». »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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« La question agricole n’a peut-être jamais été autant stratégique qu’aujourd’hui. L’actualité de ces derniers mois nous l’a rappelé avec force. Une partie de la planète a encore faim et la population mondiale croît encore.

Il devient urgent de préserver nos ressources mêmes renouvelables telles l’eau douce dont les prélèvements dépassent les retours naturels et l’utilisation des terres arables parfois dégradées par une exploitation intempestive ou des affectations qui les soustraient à la production. Les énergies fossiles s’épuisent et deviennent chères et il faut développer rapidement des alternatives. L’agriculture est au carrefour de tous ces enjeux : alimentaires, environnementaux, énergétiques. Les défis sont immenses mais sans doute pas insurmontables.

Pourtant, l’avenir de l’activité agricole n’a jamais été aussi incertain. Les prix de certaines matières premières ont certes augmenté ces derniers mois de façon spectaculaire, mais ils n’ont sans doute jamais été si volatiles. Si certains secteurs peuvent ponctuellement en bénéficier, d’autres en subissent déjà les contrecoups et globalement, l’évolution chaotique des prix déstabilise toutes les agricultures dont les équilibres économiques s’inscrivent structurellement sur le moyen et le long terme. Parallèlement, les politiques de régulation tendent à s’effacer, amortissant d’autant moins les effets pervers d’un marché devenu mondial. En Europe, la réforme de la PAC prévue

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à l’horizon 2013 laisse présager notamment un recul du premier pilier au profit du second dans un jeu de vases communicants mal défini.

Face à ces défis agricoles qui nous concernent tous et en ce début de présidence française de l’Union européenne, au moment même du bilan de Santé de la PAC, nous avons souhaité nous engager dans ces débats en soulignant combien une approche davantage territorialisée de l’agriculture pouvait être un levier pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.

Cette lettre apporte quelques premiers éclairages :

Christiane LAMBERT, vice-présidente de la FNSEA, montrera d’abord combien la vitalité de nos campagnes attractives demeure intimement liée au développement agricole et qu’il convient donc de soutenir ces dynamiques complémentaires.

Gilles LEMAIRE, chercheur à l’INRA et président du conseil scientifique de FARRE, montrera ensuite tout l’intérêt d’une agronomie davantage territorialisée.

Frédérique ROSE, du réseau TRAME, soulignera enfin combien les agriculteurs s’impliquent et innovent déjà dans leurs territoires en dépassant certaines de leurs problématiques.

Nous poursuivrons à l’automne cette réflexion en l’élargissant à l’échelle mondiale. Au cours de nos assises, nous débattrons ainsi de l’intérêt d’un futur agricole davantage territorialisé avec des agriculteurs français et étrangers, des agronomes et des personnalités engagées.

Je vous souhaite donc une bonne rentrée et vous attends, le 9 octobre prochain, à nos traditionnelles assises d’automne. »

Michel LEDRU, président de Sol et Civilisation

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« Sol et Civilisation a eu l’opportunité, avec le concours de Suzanne Mériaux et Maurice de Vaulx, de participer au mois de mai dernier à une séance de l’Académie d’Agriculture de France sur le thème « Sol et Culture : du sol aux territoires ».

Cette séance faisait suite à une première rencontre intitulée « Sol et Culture » où étaient évoqués les liens étroits entre le « cultural » et le « culturel ». Les orateurs avaient alors souligné combien le rapport au sol était essentiel pour l’Homme. Cette Lettre en reprend ainsi les principales interventions.
Suzanne Mériaux, membre de l’Académie d’Agriculture de France, s’interroge sur les rapports de l’homme à la terre et se dit convaincue que cette relation est constitutive de l’être, et qu’il y a, de ce fait, une ardente nécessité de « re-territorialisation ».
Pascal Legras, agriculteur sur la ville nouvelle de Sénart et fidèle de notre association, revient sur l’histoire du plateau agricole de Sénart qui a muté en quelques années en « ville nouvelle ». Il souligne combien notre récent développement nous a fait oublier le « territoire » mais aussi combien il est important aujourd’hui de le réinvestir et comment l’agriculture peut en être un vecteur.
Claude Beaufort, journaliste et consultant, ami et voisin de Gérard de Caffarelli, qui vient de mener pour le compte du Pays de Thiérache une étude sur les conditions de son développement s’interroge, quant à lui, sur l’importance stratégique du territoire pour construire des projets durables. Maurice de Vaulx, membre également de l’Académie d’Agriculture de France et de notre comité d’orientation, propose enfin quelques conclusions éclairantes.
Je vous souhaite une bonne lecture et un bel été. »

Michel Ledru, président de Sol et Civilisation

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 » La ruralité et l’agriculture ne font plus face aux mêmes défis qu’il y a quinze ans. Nouvelle attractivité, conjoncture économique récemment plus favorable, l’espace agricole et rural se porte visiblement mieux. Les difficultés, si elles changent de nature, ne sont pas moins bien présentes. La libéralisation des marchés agricoles et l’urbanisation croissante bouleversent aujourd’hui la vie et les équilibres à long terme des campagnes.

Les sujets de réflexion de l’association Sol et Civilisation ne sont donc pas clos et je les résumerais aujourd’hui par deux interrogations :
Comment, dans un monde de plus en plus ouvert, de plus en plus complexe, de plus en plus urbain, peut-on construire un développement rural équilibré, basé sur une économie locale solide, une identité préservée, des relations

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sociales sereines, un environnement préservé ?

Comment créer dans nos territoires les conditions d’un « meilleur vivre ensemble » alors que la compétition économique devenue mondiale assèche nos relations, les conflits d’usage enveniment nos rapports, les biens qui nous sont communs sont négligés ?
Dans ce cadre, la place et le rôle de l’agriculture restent pour nous une préoccupation centrale. C’est en effet une activité aux multiples qualités – patrimoniale et culturelle, économique, sociale, environnementale -, qui donne à l’évidence le pouls de la ruralité française et européenne. La période que nous vivons et que nous venons brièvement de décrire avec ces deux moteurs que sont la mondialisation et l’urbanisation, l’affecte en premier chef et nous ne pouvons penser une ruralité vivante sans penser à l’avenir de l’activité agricole.
Or, cette dernière vit justement une phase de mutations et d’ajustements sans précédent. Certes, c’est le propre de toute activité de s’adapter et d’évoluer, mais il me semble aujourd’hui qu’elle doit faire face à des changements extrêmement rapides et qu’elle doit trouver, dans un laps de temps court, des solutions à des problématiques de plus en plus complexes. Doit-on se résoudre au développement d’une agriculture duale : une agriculture de production standard d’une part, sans lien étroit avec son territoire mais forte sur les marchés mondiaux, et une agriculture de niche d’autre part, territorialisée mais relativement confidentielle ?
Sol et Civilisation a donc abordé plus précisément cette question et a voulu s’interroger sur les éléments possibles d’une autre stratégie agricole où pourraient se conjuguer qualité, quantité, territoire et filière.

Nous avons eu l’opportunité de nous appuyer pour cela sur un groupe d’étudiants de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon, qui dans leur cursus doivent suivre un enseignement pratique visant à les mettre en situation d’ingénieur. Nous leur avons alors proposé de mener une réflexion sur le bassin laitier haut-normand.
La restitution de ces travaux a fait l’objet d’un colloque en décembre 2007 à la Cité d’agriculture de Seine-Maritime et fut complétée par le regard de plusieurs acteurs-clé. Je vous invite à lire dans les pages qui suivent une synthèse de cette rencontre ainsi qu’un article complémentaire sur le travail de prospective « Agriculture 2013 » conduite par l’Inra en 2007.
L’année 2008 sera stratégique pour notre agriculture. La présidence française à l’Union européenne et le bilan de la PAC à mi-parcours seront en effet des temps forts qu’il ne faudra pas manquer. Sol et Civilisation espère ainsi avec cette première Lettre de l’année contribuer à une nécessaire réflexion collective pour envisager un projet agricole français et européen d’avenir. »

Michel Ledru, Président de Sol et Civilisation

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Cette Lettre est spécialement dédiée à nos 16es Assises qui ont eu lieu le jeudi 11 octobre 2007 sur le thème « Innover ensemble dans nos territoires, les ruraux relèvent le défi ».

Le territoire, espace et ressource de mobilisation et de projet, peut jouer un rôle moteur dans la compétition économique devenue mondiale mais de nombreuses questions restent posées :
– En quoi le milieu rural est-il source de nouvelles valeurs ajoutées ?
– Comment construire des partenariats durables entre des acteurs divers ?
– Quels sont les outils qui permettent une réelle dynamique territoriale ?

Cette intelligence de l’action en commun comme la construction de nouveaux projets économiques territoriaux, de nombreux acteurs la mettent déjà en pratique. Du plus local au plus global, les initiatives en provenance du monde rural insufflent de nouveaux champs de débats et créent de nouveaux liens.

 

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« Au cours des récentes années, Sol et Civilisation a eu l’opportunité de montrer à travers les Assises 2004 et de confirmer sur le terrain, que ce soit en Biélorussie sur les territoires contaminés, en Albanie à Voskopojë, ou en Tunisie, combien la problématique de gestion des territoires se posait bien ailleurs qu’en France et que pour la plupart des territoires ruraux, le développement d’une économie agricole performante en constituait un élément clef.

 

Ces expériences ont également permis de mesurer l’intérêt que peuvent représenter pour de nombreux territoires de pays en développement ou émergents, les approches proposées par Sol et Civilisation en terme de gouvernance et celles mises en œuvre de longue date par

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Fert pour le développement agricole.

Ces dernières sont notamment fondées sur l’expérience de l’agriculture française, dont une des caractéristiques les plus marquantes réside dans l’engagement des agriculteurs prenant en charge les organisations nécessaires à l’exercice efficace de leur métier. De telles actions de coopération internationale ne peuvent être conduites qu’avec la contribution effective des professionnels agricoles qui apportent leur savoir faire dans ce domaine, ce qu’ils font depuis de nombreuses années notamment aux côtés de Fert.
La persistance et l’acuité croissante des besoins de développement économique d’une proportion importante de la population mondiale, et la relation de plus en plus évidente de ce développement avec de nouvelles formes adaptées de gestion des territoires, rendent très pertinente la convergence des actions développées par Sol et Civilisation et Fert. L’intérêt de leur poursuite, voire de leur extension sont une évidence.
Or ces actions sont très liées à l’engagement des professionnels agricoles français dont le savoir faire en est un élément clef, mais pour qui ce type d’action peut ne pas entrer nécessairement dans les objectifs prioritaires.
Sol et Civilisation, soucieuse de découvrir et tester des méthodologies pouvant enrichir ses modes d’actions, a mis en œuvre avec Fert un exercice de prospective visant à évaluer ce que pourrait être à l’échéance de 10 ans l’engagement des organisations professionnelles françaises dans la coopération agricole internationale.
Il nous est apparu intéressant d’en livrer dans cette lettre les principaux enseignements et de laisser quelques partenaires de cette étude nous donner leurs commentaires. Nous évoquerons enfin deux rapports récents d’organisations internationales qui traitent de l’agriculture dans le développement. »

Michel Ledru, Président de Sol et Civilisation

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