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“A la périphérie des institutions publiques et privées se développent aujourd’hui des formes nouvelles de communs. L’idée centrale de ce livre est que le Commun fait système avec l’État et le Marché et qu’il existe une pluralité d’options et de pistes possibles d’aménagement de cette combinatoire.

Il ne s’agit pas ici de promouvoir les communs per se, mais d’observer les conditions et les voies de déploiement de différentes formes de communs à la lisière des systèmes institués (comme l’État et le Marché), d’évaluer leurs transformations, d’examiner les dimensions éthiques de leur mobilisation.

Cet ouvrage réunit des chercheurs, des enseignants de plusieurs disciplines et différents acteurs privés et publics du Commun qui apportent à la fois des précisions théoriques – du côté du droit et de la philosophie en particulier – et leurs expériences pratiques dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et du numérique.”

Didier Christin a contribué à la rédaction de cet ouvrage, pour le chapitre « Regards croisés : les communs porteurs d’alternatives pour la gestion du vivant dans les territoires ruraux »

Sommaire :

Dans toutes les bonnes librairies depuis aujourd’hui, n’hésitez pas à nous partager vos impressions à sa lecture !

Sous la direction scientifique de Jean-Baptiste Millard, Délégué général d’agridées et de Hubert Bosse-Platière, Professeur d’Université, le nouvel ouvrage « Les biens communs en agriculture, tragédie ou apologie ? » vient de paraître aux Editions LexisNexis. Il reprend les Actes des Rencontres de Droit Rural, organisées le 11 avril 2019 par le think tank agridées et l’AFDR (Association Française de Droit Rural) auxquelles nous avions participé.

Qu’est-ce donc que ces Communs dont tout le monde parle ? Leur origine est extérieure au monde juridique.

Grâce au prix Nobel d’Elinor Ostrom, certains économistes ont, au début du XXIe siècle, remis au goût du jour la théorie des communs que le biologiste Garrett Hardin, à travers sa fameuse « tragédie des communs » (1968), avait paru un temps condamner, considérant que la propriété commune d’une ressource n’était pas compatible avec sa durabilité. Autant qu’il soit possible de l’appréhender de manière synthétique, une définition du commun pourrait être celle d’une ressource en accès partagé, gouvernée par des règles émanant de la communauté des usagers et visant à en assurer l’intégrité et le renouvellement selon un mode de gouvernance en commun.

Ce livre s’efforce de faire parler la science juridique. Que l’agriculture soit porteuse d’une charge émotionnelle collective de plus en plus forte à l’heure de l’écologisation de l’Homme, la chose paraît entendue. Mais jusqu’où faut-il aller dans cette collectivisation des utilités du sol sans rompre avec les acquis du siècle des Lumières ? Droits de l’humanité contre droits de l’Homme ? Apologie et/ou tragédie ?

Propriété foncière, eau, alimentation, biodiversité, autant de champs explorés par les différents contributeurs de cet ouvrage sous le prisme des Communs.

ONT CONTRIBUÉ À CET OUVRAGE :

Hubert BOSSE-PLATIÈRE, Pierre-Étienne BOUILLOT, Didier CHRISTIN, Benoît GRIMONPREZ, Carole HERNANDEZ-ZAKINE, Christian HUGLO, Jean-Baptiste MILLARD, Hervé PILLAUD, Thierry POUCH, François ROBBE, Benjamin TRAVELY, Nadine VIVIER.

 

Informations et commande :
137 pages / Prix : 29 € / ISBN : 9782711033911 / www.lexisnexis.fr
https://www.agridees.com/publication/les-biens-communs-en-agriculture-tragedie-ou-apologie/

 

La notion de commun est de plus en plus utilisée pour qualifier nos ressources naturelles. L’eau, la terre, les forêts, la biodiversité du vivant seraient nos « biens communs ». Il s’agit ainsi d’affirmer que ces ressources sont précieuses et que les pressions écologiques qu’elles subissent nous concernent tous.

Cela dit, qualifier une ressource naturelle de « commun » n’est pas pour autant une garantie contre sa dégradation. En quoi et comment la notion de « commun » peut-elle devenir à la fois éclairante et opérante ?

Il faut sans doute se tourner vers les démarches de coopération et de gouvernance qui y sont associées. La « gestion en commun » nous permettrait ainsi de dépasser nos propres intérêts pour entrer dans des modes de prises en charge nouveaux.

Cette e-lettre revient sur la séance qui s’est tenue en novembre 2019 à l’Académie d’Agriculture de France à laquelle nous avons contribué et qui était consacrée à cette question.

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