Archive d’étiquettes pour : gestion du vivant

« Une fois encore, les gros titres des journaux se font l’ écho de notre incapacité à gérer le vivant de manière satisfaisante : vache folle, listériose, marée noire, qualité de l’eau …

J’ai noté deux types de réactions : d’une part la volonté d’améliorer la connaissance scientifique des phénomènes en jeu, ce qui me semble tout à fait légitime bien qu’insuffisant, et, d’autre part, la recherche d’un bouc-émissaire à qui on appliquerait des normes de plus en plus drastiques.

L’agriculteur, gestionnaire du vivant que je suis, sait bien que les choses ne sont malheureusement pas aussi simples.
Il est clair qu’abaisser le taux de listéria acceptable dans un pot de rillettes ne suffira pas à  prévenir les décès dus à la listériose. Il faut bien sûr que des normes de qualité s’appliquent à  l’éleveur, à l’abatteur, au producteur de rillettes, au transporteur, au commerçant, au fabricant de réfrigérateurs …Mais il faut aussi que le consommateur ne rompe pas la chaine du froid et nettoie son frigo régulièrement. Il faut que chacun des acteurs de la filière assume ses responsabilités. Complexe !

(…)

Ce numéro 15 de la Lettre se fait l’écho d’une de ces journées de travail. Qu’il s’agisse de la gestion d’un territoire comme Chartreuse, de grandes entreprises ou de la filière bois, des démarches nouvelles émergent. Elles méritent d’être mises en lumière car elles sont, à mon sens, porteuses d’espoir. Elles nous permettront de gérer des crises de gestion du vivant, qui ne vont pas manquer de se multiplier, témoin de la pollution au cyanure du Danube ! »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Le Parc naturel régional de la Chartreuse : une machine à créer du dessein commun, par Pierre Baffert, ancien président du Parc
  • De la gestion durable des forêts, par Jean-Marie Barbier, directeur général de la Fédération nationale des syndicats de propriétaires forestiers sylviculteurs
  • Comment aider les grandes organisations à anticiper le changement ? , par Joop de Vries, directeur « Futures » de la société Sociovision


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« Deux grandes tendances marquent cette fin de siècle : d’une part une course effrénée et non maîtrisée à la mondialisation et, d’autre part, un repli sur soi qui se manifeste par la montée en puissance de l’individualisme et des nationalismes.

Je suis convaincu qu’un enjeu majeur des prochaines décennies est de trouver une meilleure articulation des relations entre tous les niveaux d’action et de décision, que ce soit par exemple de la commune à l’Europe ou du producteur au consommateur. Chacun doit pouvoir assumer ses responsabilités à son niveau, pour l’intérêt de tous.

C’est par le respect du principe de subsidiarité que cet objectif peut être atteint.

Lors des 18èmes Assises de Sol et Civilisation, nous avons montré que l’application de ce principe est possible dans des domaines aussi différents que la gestion d’un territoire, une filière de production agricole ou la grande distribution. Chacune des organisations présentées illustre ce principe appliqué par des hommes convaincus et volontaires. (…) »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • La subsidiarité est un atout pour la gestion des territoires, par Gérard de Caffarelli, maire de Leschelles (Aisne)
  • La filière comté : au service des hommes qui en vivent, par Martial Marguet, producteur de lait à Comté et administrateur de la FNPL
  • La subsidiarité est elle possible dans la grande distribution ? , par Pierre Gourgeon, président de la société civile des Mousquetaires
  • Pour le plein emploi des territoires et des hommes, par Marcel Mazoye, professeur de développement agricole et agriculture comparée à L’INA-PG

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« Quel point commun y a t’il entre la remise en valeur de fonds de vallées dans les Vosges, le management global de la qualité dans un groupe comme Suez – Lyonnaise des Eaux, l’amélioration de la qualité de vie dans une cité de Mons en Belgique et la volonté de plusieurs PME de gérer en commun leur rapport à l’environnement ? Quel point commun ya t’il entre les promoteurs de ces démarches ?

Nous faisons l’hypothèse que tous étaient confrontés à des problèmes ayant une caractéristique commune, celle de problèmes complexes liés au vivant, et qu’organiser une rencontre entre eux permettrait de mettre à jour des points communs dans leurs stratégies, leurs modes d’action, les outils de gestion auxquels ils ont recours et de favoriser ainsi la résolution de tels problèmes.
C’est cette hypothèse que nous avons pu vérifier, en avril dernier, lors d’une journée de travail à laquelle 40 acteurs de secteurs très différents (agriculture, nucléaire, assurances, entreprises, …) ont participé. Selon leurs propres termes : « personne ne s’est trouvé dépaysé ».

(…)

Sol et Civilisation, par nature, a vocation a créer le climat de confiance et de convivialité propre à ce que s’instaure une dynamique constructive à partir des engagements personnels.

C’est un nouvel acte de facilitation dans lequel s’engage ainsi Sol et Civilisation, consciente de l’échelle du temps dans laquelle il doit s’inscrire, mais déterminée à en évaluer l’impact régulièrement avec ses partenaires. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

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« La France va mieux nous disent les médias : le moral des ménages et leur tendance à consommer sont en hausse ! Mais, sur une part croissante du territoire, l’insécurité se développe, le nombre de suicides de jeunes ne cesse  d’augmenter, le cortège des exclus économiques grossit. Les actes de violence se multiplient, tout comme les procès en tout genre et à tout propos qui font de tout détenteur d’une parcelle de responsabilité un coupable potentiel de n’importe quel incident.

Sommes-nous vraiment incapables de prendre conscience que notre société évolue vers une forme déjà connue pour avoir généré ailleurs ce type de symptômes ? Est ce vraiment cela que nous voulons ou ne sommes nous capables que de la subir ?

(…)

Ce numéro 11 de la Lettre vous présente des démarches qui visent à replacer les hommes, en tant que citoyens, élus ou chefs d’entreprise, en condition d’exercer leurs responsabilités vis à vis de la communauté; en se mettant en position de négocier et de construire ensemble leur avenir, ils réussissent ce que ni chacun, ni l’État ne peut réaliser seul.

Je suis certain que c’est en facilitant ces démarches de gestion en bien commun, en libérant les énergies des hommes, que la fracture sociale que tous déplorent sans jamais imaginer une autre solution que technique, se résorbera. C’est ainsi que nous recréerons les bases d’une démocratie réelle et vivante dans notre pays. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Attentes citoyennes, par Roland Cayrol, directeur de l’institut de sondage CSA
  • Parthenay : le Net au service la vie locale
  • La commune est une idée neuve qui s’invente tous les jours à Larrazet (Tarn et Garonne), par Alain Daziron
  • Le district de Mantes : au service du bien commun d’un territoire périurbain, par Dominique Braye, sénateur maire, président du district
  • Reconversion et développement local à Montceau les Mines – Le Creusot, par Albert Boudot
  • Cadore : le district industriel de la lunette (zone LEADER)
  • Rompons le fatalisme, par le Groupe Sol et Civilisation

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« Depuis bientôt 7 ans Sol et Civilisation a engagé des réflexions, soutenu des projets expérimentaux de développement local, élaboré et présenté des propositions aux responsables tant politiques, qu’administratifs ou professionnels.

Toutes ces actions sont orientées vers le même objectif : retrouver un équilibre entre les milieux urbains et les milieux ruraux sur tout l’espace français et européen. En effet, la cassure territoriale actuelle, la concentration inhumaine dans les grandes métropoles sont inacceptables. Une nouvelle répartition des hommes et des activités sur le territoire s’impose. Elle doit permettre de rétablir le rôle essentiel de l’homme, ses responsabilités et son action au sein d’une société à reconstruire, en redonnant du sens à  la vie au sein de notre communauté afin que chacun trouve sa place. (…)

Sol et Civilisation souhaite que le plus grand nombre possible de ses amis puisse contribuer à enrichir cette double réflexion de court et de long terme ; aussi est il apparu utile de reformuler son projet et les axes de travail qu’elle a défini.

C’est l’objet de cette Lettre 8. Elle se veut une base pour susciter vos réactions et vos observations, les plus nombreuses possibles. Les expériences de terrain, les analyse, les réflexions des uns et des autres sont indispensables à la démarche de Sol et Civilisation.

Vous faites la richesse, vous êtes garants de la pertinence de nos travaux. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Une gestion en bien commun de leur milieu de vie par des hommes responsables, élément clé du retour à l’équilibre de notre société, par Michel Mollard
  • Vie des territoires et démocratie locale, par Gérard Lapie et Maurice de Vaulx
  • Entreprise et développement local, par Joseph Serin
  • Gestion du vivant, par Michel Mollard

Télécharger la Lettre 8

 

 

« Aujourd’hui de profondes incertitudes secouent la société française quant à la qualité et à la sécurité dans de nombreux domaines, en particulier, celui de l’alimentation. Des repères fondamentaux sont ébranlés.
L’affaire récente de la « vache folle » entraîne une dérive médiatique et psychologique et des interrogations fortes de la part des populations. Pour symbolique qu’elle soit, elle ‘est toutefois qu’une manifestation supplémentaire des déséquilibres dont souffre notre société : la qualité des produits est liée à celle des territoires et des relations entre les hommes.

C’est pourquoi, nous devons tous, car nous sommes tous concernés, faire face à ces problèmes en ayant recours à de nouvelles stratégies de qualité. C’est donc avec une actualité accrue que s’est tenu au Puy-en-Velay, le 12 juin dernier (ndlr 1996) le colloque organisé par Sol et Civilisation sur le thème « Le vivant, la qualité, les territoires : quelle stratégie pour les acteurs aujourd’hui ? ».

(…)

Vous trouverez dans cette Lettre le compte rendu des témoignages et discussions de cette journée. Mais elle es bien loin de faire le tour de la question, aussi nous serions heureux que vous nous fassiez part de vos réactions sur ce sujet à partir de vos propres expériences. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • La goutte d’eau, l’ours et le monde rural, par Henry Ollagnon
  • L’audit patrimonial, par Ambroise de Montbel
  • L’évolution du domaine qualité dans les entreprises, par Bertrand Jouslin de Noray
  • De la gestion de la Vallée de l’Ardèche, par Bruno Ach
  • Une stratégie de la qualité dans une imprimerie, témoignage d’Albert Rochat
  • L’institution patrimoniale du Haut-Béarn au quotidien, par Didier Hervé et Cécile Gounot
  • Paroles dans la salle
  • Conclusion : La qualité, une stratégie d’avenir

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