Dans cet article, l’auteur propose d’aborder les enjeux du développement des territoires et des équilibres de société avec un regard nouveau : celui d’une gestion du vivant réactualisée. C’est pourquoi l’enjeu n’est pas seulement agricole. Pour l’auteur, il s’agit de reconsidérer le contrat entre la société et son agriculture, et plus largement ses territoires ruraux et l’ensemble des acteurs concernés, vis-à-vis de cette gestion du vivant.

Dans cet article, l’auteur propose d’envisager les enjeux de gestion de l’eau comme une opportunité pour positiver la fonction des agriculteurs et plus largement des gestionnaires des territoires ruraux. C’est pourquoi il faut selon lui considérer l’eau comme un « produit du sol » et non pas seulement comme un « don du ciel ».

Dans cet article, l’auteur souligne l’intérêt, l’originalité et la modernité de l’outil SICA pour accompagner l’aménagement et l’organisation des territoires ruraux. Contrairement aux outils classiques du développement agricole, la SICA est une structure ouverte à l’ensemble des acteurs ruraux d’où probablement de nouvelles opportunités à rechercher aujourd’hui dans l’appui aux dynamiques de « pays ».

Dans cet article, l’auteur témoigne des racines de son engagement dans les vallées du Haut-Béarn qui d’une situation de crise face au « problème de l’ours » l’ont conduit à porter une démarche patrimoniale pour ré-impliquer progressivement l’ensemble des acteurs qui revendiquent une responsabilité sur ce territoire où vivent les ours… un processus qui pour l’auteur part du principe que chacun dans son domaine ou sa compétence a quelque chose à faire pour le bien commun.

La goutte d’eau, l’ours et le milieu rural

Dans cet article, l’auteur précise les principes et objectifs de l’action de Sol et Civilisation, tournée vers un rééquilibrage de la société qui se fonde sur un comportement nouveau des acteurs. L’objectif est bien de promouvoir un Homme actif et responsable et pour cela d’explorer de nouvelles méthodes et de nouveaux outils pour que l’Homme puisse être pleinement acteur de son propre développement. Deux exigences liées ensemble : la recherche-action!

Dans son discours, l’auteur rappelle la dimension agricole et rurale de la région Ile-de-France, tant sur le plan géographique qu’économique. Dès lors pour le président de la région Ile-de-France, l’enjeu est d’accompagner l’agriculture et l’espace rural pour conduire l’innovation nécessaire face aux défis de compétitivité, pour créer de nouvelles valeurs ajoutées, pour protéger les espaces naturels mais aussi maintenir des territoires vivants.

Dans cet article, l’auteur retrace à grands traits l’histoire de la ville nouvelle de Sénart et de la place progressive qu’y ont pris les agriculteurs et l’agriculture. C’est ainsi que l’auteur décrit une situation atypique qui mixe agriculture et ville et nécessite de plus en plus de penser le projet agricole comme un projet dans la ville, voire même comme une partie du projet de ville. A travers ce cheminement, l’auteur éclaire les voies de relations nouvelles entre les agriculteurs et les habitants d’un territoire très urbanisé.

Dans cet article, les auteurs synthétisent les grandes lignes de la démarche patrimoniale. Centrée sur la gestion du vivant donc la gestion de la complexité, la démarche patrimoniale permet de faire évoluer le comportement d’un ensemble d’acteurs en interaction face à un problème. En illustrant la définition de la « gestion de la qualité du vivant » avec la gestion d’une rivière, les auteurs distinguent les limites des approches universalistes actuelles et propose d’engager une autre voie, celle de l’approche patrimoniale pour accompagner les acteurs vers une meilleure de la gestion du vivant.

Dans cet article, l’auteur nous invite à revenir aux sources de « l’économie », c’est à dire à l’oeconomie comme l’art de penser les relations entre les choses et entre les hommes. Pour l’auteur, ce retour à l’oeconomie est évidemment complémentaire d’un retour au territoire, échelle d’organisation du développement économie et social, mais aussi et probablement surtout parce que l’économie réelle repose sur la confiance, dont le territoire est l’un des îlots.