Après un bref retour sur l’apparition de la notion de développement durable, symptôme de l’émergence de la complexité du vivant, l’auteur propose quatre leviers pour considérer la gestion du vivant en bonne santé : une exigence de qualité totale, des modalités de prise en charge revisitées, le besoin de piloter la qualité, la nécessité de sécuriser les acteurs dans la prise d’initiative. En conclusion, le développement durable est un choix politique de société.

Dans cet exposé, l’auteur détaille les fondements et origines de la création de l’Association des populations des montagnes du monde et l’intérêt de cette initiative pour alimenter les réflexions mondiales sur le développement durable et en relever les défis. Il s’agit avant tout de maintenir des hommes dans ces espaces montagnards, notamment pour préserver les équilibres naturels de ces territoires, mais aussi pour aider la société et chacun de nous à repenser son rapport à la nature, à son milieu et au monde.

Après un rapide panorama historique des gains de productivité, mais aussi de la baisse des prix agricoles, des revenus et de la marginalisation des populations agricoles et rurales, l’auteur explore les conditions permettant de relever le défi alimentaire mondial tout en maintenant des territoires ruraux vivants, en particulier en termes d’organisation mondiale des marchés des produits agricoles.

Dans cet article, l’auteur présente l’expérience de la filière Comté et explique comment l’organisation des acteurs locaux favorise tout à la fois la sécurité économique de la filière, une démarche qualité vis à vis des productions, mais aussi une prise en compte plus fine de l’environnement et des demandes du consommateur.

Dans cet article, l’auteur revient sur l’organisation de son territoire en intercommunalité. Avant d’être une question d’organisation, il s’agit avant tout de faire émerger un projet de territoire qui permette d’agir ensemble et de répondre à de nouveaux enjeux (tourisme, gestion des déchets) pour maintenir in fine le développement économique et la vitalité des communes tout en préservant une forte capacité de décision et d’action des élus locaux.

Dans cet article, l’auteur rappelle les traits essentiels de la mutation de la société suscitée par la mondialisation et le progrès technique, afin d’éclairer trois options de société pour le futur. Il souligne ensuite quelques problèmes principaux à dépasser pour que libéralisme et vie des territoires se renforcent : relier le marché et les institutions, favoriser la construction européenne, revisiter le développement durable. D’où la possibilité d’appréhender le territoire avec un regard nouveau, c’est à dire comme un lieu de réconciliation, d’enracinement, de relation, d’équilibre et donc de vie.

Dans cet article, l’auteur présente les premiers résultats d’une démarche initiée dans la vallée de l’Ardèche afin de mobiliser les acteurs autour des enjeux de la gestion de l’eau.

Dans cet article, l’auteur analyse le glissement progressif des gestionnaires des espaces protégés d’une conception de la préservation de la nature à une vision nouvelle, « la co-gestion de la biodiversité », pour en détailler ensuite les conséquences pour les milieux et les relations entre les hommes. Ce changement sémantique suffira-t-il néanmoins à rétablir la confiance entre « gens du lieu » et « protecteurs » ?

Dans cette interview, Francis AUBERT souligne les différents regards portés sur la ruralité à travers l’Europe. Il propose quelques grilles de lecture pour mieux comprendre les avantages économiques qui distinguent les espaces urbains des territoires ruraux.