Archive d’étiquettes pour : La Lettre

« Le constat est général : nous vivons une période de transformations profondes de l’organisation de la vie locale, marquée par un retour vers les valeurs de la ruralité. Hier synonyme d’échec, la ruralité est aujourd’hui une idée moderne : on peut réussir à la campagne, y vivre mieux, autrement. Le milieu rural, qui voit arriver des populations plus exigeantes, doit faire face à cette nouvelle donne.

Pour répondre à ces mutations, il faut adapter les structures et leur fonctionnement.
Alors qu’il est difficile de percevoir le sens des mesures prises par les pouvoirs publics, je crois que la clé de l’efficacité et de l’harmonie entre communes, communautés de communes et pays, sera la légitimité de la force motrice, c’est à dire les forces élues issues de la commune. c’est à ce niveau que se fonde la démocratie locale.

(…)

Sur un territoire, espace de proximité, d’identité, de convivialité, les forces vives ont la capacité naturelle de s’accorder au service de ceux qui y vivent. Le colloque du 6 juin dernier (2000, ndlr), à St Pierre, a permis de montrer que, là où ces forces ouvrent en ce sens, les hommes et les femmes peuvent engager des démarches de développement solides. »

Alfred Beckler, maire de St Pierre et vice président du Conseil général du Bas Rhin

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« Vivant, qualité totale, sécurité alimentaire, gestion des territoires, préservation de l’espace, lien social … un vocabulaire dont la fréquence d’utilisation augmente pour évoquer autant de problèmes auxquels la société semble aujourd’hui confrontée sans disposer des méthodes permettant de

les résoudre.

Des points communs néanmoins : ces problèmes sont généralement complexes, mettent en jeu plusieurs, voire de nombreux acteurs, ne sont pas pris en charge par ces derniers, sont généralement liés au domaine du vivant, et, partant, ont un rapport direct avec la vie des territoires.

Sol et Civilisation a donc jugé opportun d’accompagner depuis 3 ans, une réflexion sur les moyens qui permettraient une meilleure prise en charge de ces problèmes. Plusieurs rencontres d’acteurs très divers et témoignages d’expériences ont montré :

– que de nombreux secteurs d’activité de la société connaissent des problèmes complexes liés au vivant : que ce soit de la gestion des territoires à celles des grands groupes industriels;

– et que, malgré cette diversité, les stratégies mises en œuvre par les acteurs concernés et les méthodes utilisées présentent des caractéristiques communes.(…) »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Une nouvelle gestion de la qualité du vivant, par Henry Ollagnon, professeur à l’Institut national agronomique de Paris-Grignon
  • Problèmes liés au vivant, tous les secteurs de la société sont concernés
  • La gestion collective de la sécurité alimentaire par la filière lait, par Jean-Paul Jamet, directeur du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière
  • Les risques liés à la résistance des bactéries aux antibiotiques, d’après un entretien avec Antoine Andremont, professeur de bactériologie à l’hôpital Bichat (Paris)
  • La subsidiarité, base de la démocratie, par Raymond Lacombe

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« Une fois encore, les gros titres des journaux se font l’ écho de notre incapacité à gérer le vivant de manière satisfaisante : vache folle, listériose, marée noire, qualité de l’eau …

J’ai noté deux types de réactions : d’une part la volonté d’améliorer la connaissance scientifique des phénomènes en jeu, ce qui me semble tout à fait légitime bien qu’insuffisant, et, d’autre part, la recherche d’un bouc-émissaire à qui on appliquerait des normes de plus en plus drastiques.

L’agriculteur, gestionnaire du vivant que je suis, sait bien que les choses ne sont malheureusement pas aussi simples.
Il est clair qu’abaisser le taux de listéria acceptable dans un pot de rillettes ne suffira pas à  prévenir les décès dus à la listériose. Il faut bien sûr que des normes de qualité s’appliquent à  l’éleveur, à l’abatteur, au producteur de rillettes, au transporteur, au commerçant, au fabricant de réfrigérateurs …Mais il faut aussi que le consommateur ne rompe pas la chaine du froid et nettoie son frigo régulièrement. Il faut que chacun des acteurs de la filière assume ses responsabilités. Complexe !

(…)

Ce numéro 15 de la Lettre se fait l’écho d’une de ces journées de travail. Qu’il s’agisse de la gestion d’un territoire comme Chartreuse, de grandes entreprises ou de la filière bois, des démarches nouvelles émergent. Elles méritent d’être mises en lumière car elles sont, à mon sens, porteuses d’espoir. Elles nous permettront de gérer des crises de gestion du vivant, qui ne vont pas manquer de se multiplier, témoin de la pollution au cyanure du Danube ! »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Le Parc naturel régional de la Chartreuse : une machine à créer du dessein commun, par Pierre Baffert, ancien président du Parc
  • De la gestion durable des forêts, par Jean-Marie Barbier, directeur général de la Fédération nationale des syndicats de propriétaires forestiers sylviculteurs
  • Comment aider les grandes organisations à anticiper le changement ? , par Joop de Vries, directeur « Futures » de la société Sociovision


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« Deux grandes tendances marquent cette fin de siècle : d’une part une course effrénée et non maîtrisée à la mondialisation et, d’autre part, un repli sur soi qui se manifeste par la montée en puissance de l’individualisme et des nationalismes.

Je suis convaincu qu’un enjeu majeur des prochaines décennies est de trouver une meilleure articulation des relations entre tous les niveaux d’action et de décision, que ce soit par exemple de la commune à l’Europe ou du producteur au consommateur. Chacun doit pouvoir assumer ses responsabilités à son niveau, pour l’intérêt de tous.

C’est par le respect du principe de subsidiarité que cet objectif peut être atteint.

Lors des 18èmes Assises de Sol et Civilisation, nous avons montré que l’application de ce principe est possible dans des domaines aussi différents que la gestion d’un territoire, une filière de production agricole ou la grande distribution. Chacune des organisations présentées illustre ce principe appliqué par des hommes convaincus et volontaires. (…) »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • La subsidiarité est un atout pour la gestion des territoires, par Gérard de Caffarelli, maire de Leschelles (Aisne)
  • La filière comté : au service des hommes qui en vivent, par Martial Marguet, producteur de lait à Comté et administrateur de la FNPL
  • La subsidiarité est elle possible dans la grande distribution ? , par Pierre Gourgeon, président de la société civile des Mousquetaires
  • Pour le plein emploi des territoires et des hommes, par Marcel Mazoye, professeur de développement agricole et agriculture comparée à L’INA-PG

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« Quel point commun y a t’il entre la remise en valeur de fonds de vallées dans les Vosges, le management global de la qualité dans un groupe comme Suez – Lyonnaise des Eaux, l’amélioration de la qualité de vie dans une cité de Mons en Belgique et la volonté de plusieurs PME de gérer en commun leur rapport à l’environnement ? Quel point commun ya t’il entre les promoteurs de ces démarches ?

Nous faisons l’hypothèse que tous étaient confrontés à des problèmes ayant une caractéristique commune, celle de problèmes complexes liés au vivant, et qu’organiser une rencontre entre eux permettrait de mettre à jour des points communs dans leurs stratégies, leurs modes d’action, les outils de gestion auxquels ils ont recours et de favoriser ainsi la résolution de tels problèmes.
C’est cette hypothèse que nous avons pu vérifier, en avril dernier, lors d’une journée de travail à laquelle 40 acteurs de secteurs très différents (agriculture, nucléaire, assurances, entreprises, …) ont participé. Selon leurs propres termes : « personne ne s’est trouvé dépaysé ».

(…)

Sol et Civilisation, par nature, a vocation a créer le climat de confiance et de convivialité propre à ce que s’instaure une dynamique constructive à partir des engagements personnels.

C’est un nouvel acte de facilitation dans lequel s’engage ainsi Sol et Civilisation, consciente de l’échelle du temps dans laquelle il doit s’inscrire, mais déterminée à en évaluer l’impact régulièrement avec ses partenaires. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

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« La crise de la vache folle, celle de la dioxine, la panique causée par les problèmes de listériose, etc…sont les manifestations d’une crise de confiance grave entre la société et son agriculture.

Je veux d’ailleurs condamner le fait que les seuls agriculteurs supportent les foudres de

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l’opinion publique. Soumis à la dictature aveugle des filières agro-alimentaires, dont les maîtres-mots sont libéralisme effréné et réduction des coûts, ils sont lion d’être seuls responsables. Ces problèmes sont complexes par nature. Leur solution ne sera trouvée que par une nouvelle forme de contrat passé entre tous les acteurs concernés (consommateurs, transformateurs, politiques, distributeurs, agriculteurs, …), au sein duquel agriculture et société se retrouveront.

(…)
Mais les réformes législatives ne seront rien sans moyens financiers et surtout sans changement de comportements des uns et des autres. Les exemples de développement local décrits dans ce numéro de la Lettre le montrent.
(…) »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Le piémont des Vosges, par Alfred Becker, maire de St Pierre et vice président du Conseil général du Bas Rhin
  • Le Pays de Fougères en Ille-et-Vilaine : une construction pas à pas, par Olivier Ménard, maire de Poilley
  • La professionnalisation des camps de Mourmelon-le-Grand et Suippes : un atout pour l’aménagement du territoire, par Gérard Lapie, agriculteur, maire de la Cheppe dans la canton de Suippes
  • Développement local à Strasbourg : Koenigshoffen Developpement (KD), par Joël Bertrand, Ceser Accore urbanistes associés
  • Services publics : le redéploiement s’organise, par Brigitte Fargevieille, conseiller à la Datar
  • Développement des territoires : les comportements doivent changer !

Téléchargez la Lettre 12

 

« La France va mieux nous disent les médias : le moral des ménages et leur tendance à consommer sont en hausse ! Mais, sur une part croissante du territoire, l’insécurité se développe, le nombre de suicides de jeunes ne cesse  d’augmenter, le cortège des exclus économiques grossit. Les actes de violence se multiplient, tout comme les procès en tout genre et à tout propos qui font de tout détenteur d’une parcelle de responsabilité un coupable potentiel de n’importe quel incident.

Sommes-nous vraiment incapables de prendre conscience que notre société évolue vers une forme déjà connue pour avoir généré ailleurs ce type de symptômes ? Est ce vraiment cela que nous voulons ou ne sommes nous capables que de la subir ?

(…)

Ce numéro 11 de la Lettre vous présente des démarches qui visent à replacer les hommes, en tant que citoyens, élus ou chefs d’entreprise, en condition d’exercer leurs responsabilités vis à vis de la communauté; en se mettant en position de négocier et de construire ensemble leur avenir, ils réussissent ce que ni chacun, ni l’État ne peut réaliser seul.

Je suis certain que c’est en facilitant ces démarches de gestion en bien commun, en libérant les énergies des hommes, que la fracture sociale que tous déplorent sans jamais imaginer une autre solution que technique, se résorbera. C’est ainsi que nous recréerons les bases d’une démocratie réelle et vivante dans notre pays. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Attentes citoyennes, par Roland Cayrol, directeur de l’institut de sondage CSA
  • Parthenay : le Net au service la vie locale
  • La commune est une idée neuve qui s’invente tous les jours à Larrazet (Tarn et Garonne), par Alain Daziron
  • Le district de Mantes : au service du bien commun d’un territoire périurbain, par Dominique Braye, sénateur maire, président du district
  • Reconversion et développement local à Montceau les Mines – Le Creusot, par Albert Boudot
  • Cadore : le district industriel de la lunette (zone LEADER)
  • Rompons le fatalisme, par le Groupe Sol et Civilisation

Téléchargez la Lettre 11

« Notre pays a bien du mal à retrouver le sens et les bases fondamentales d’une vraie politique d’aménagement du territoire.
Après la récente loi Pasqua de 1995 qui avait suscité un large débat sur tout le territoire, le nouveau gouvernement veut aussi sa loi sur  » le développement durable du territoire ».
L’axe central des propos de Madame Voynet dans les premiers textes en préparation met l’urbain, la ville au centre, comme moteur de la gestion de territoire. « C’est par la ville qu’on féconde les espaces ruraux ».

Cette orientation de départ doit être revue sur le fond. Les grandes agglomérations sont en panne, les difficultés et les tensions s’y accumulent. Elles ne sont pus forcément la modernité d’hier, mais plutôt le repoussoir pour beaucoup.

Les grandes villes implosent sous les coups d’une sur concentration anarchique. Certains espaces ruraux souffrent d’anémie, les villes d’obésité. Combien de  temps une tête qui ne cesse d’enfler peut elle survivre à un corps atrophié ?

Il faut donc corriger ce qui devient insupportable. Il faut revenir à l’essentiel, aux fondements. Comment réanimer, se réapproprier, irriguer l’ensemble du sol national? Comment créer les conditions d’une répartition harmonieuse des hommes et des activités sur tout notre territoire ? (…)
Plus que jamais la nécessité d’une mobilisation générale pour se réapproprier tout notre territoire s’impose à tous. Ne partons pas dans une mauvaise direction. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Les emplois à temps partagés en Ségala Limargue, par François Moinet

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« Depuis bientôt 7 ans Sol et Civilisation a engagé des réflexions, soutenu des projets expérimentaux de développement local, élaboré et présenté des propositions aux responsables tant politiques, qu’administratifs ou professionnels.

Toutes ces actions sont orientées vers le même objectif : retrouver un équilibre entre les milieux urbains et les milieux ruraux sur tout l’espace français et européen. En effet, la cassure territoriale actuelle, la concentration inhumaine dans les grandes métropoles sont inacceptables. Une nouvelle répartition des hommes et des activités sur le territoire s’impose. Elle doit permettre de rétablir le rôle essentiel de l’homme, ses responsabilités et son action au sein d’une société à reconstruire, en redonnant du sens à  la vie au sein de notre communauté afin que chacun trouve sa place. (…)

Sol et Civilisation souhaite que le plus grand nombre possible de ses amis puisse contribuer à enrichir cette double réflexion de court et de long terme ; aussi est il apparu utile de reformuler son projet et les axes de travail qu’elle a défini.

C’est l’objet de cette Lettre 8. Elle se veut une base pour susciter vos réactions et vos observations, les plus nombreuses possibles. Les expériences de terrain, les analyse, les réflexions des uns et des autres sont indispensables à la démarche de Sol et Civilisation.

Vous faites la richesse, vous êtes garants de la pertinence de nos travaux. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Une gestion en bien commun de leur milieu de vie par des hommes responsables, élément clé du retour à l’équilibre de notre société, par Michel Mollard
  • Vie des territoires et démocratie locale, par Gérard Lapie et Maurice de Vaulx
  • Entreprise et développement local, par Joseph Serin
  • Gestion du vivant, par Michel Mollard

Télécharger la Lettre 8

 

 

« L’ultra libéralisme mondial déstabilise fortement un certain nombre de repères fondamentaux, inquiète les peuples. Mais qu’on le veuille ou non, il constitue la tendance lourde actuelle, aussi bien aux niveaux européen que mondial. Des ruptures se développent, brutales. Des conflits sociaux ou régionaux ne sont pas à exclure. Face à ces phénomènes, nous devons réagir en permettant aux populations de se responsabiliser

sur leurs territoires. Une prise de conscience constructive dans la réflexion et l’action, à partir du développement local, permettra de proposer aux politiques des correctifs à amener aux fonctionnements européens et mondiaux.

Les 6èmes Assises de Sol et Civilisation, le 25 septembre dernier, avaient pour thème : « Pour une planète vivante, des hommes responsables sur leur territoire ». Et, nous avons pu constater que même dans un environnement aussi difficile que celui de la Bretagne, dans les années 60, ou de Madagascar dans les années d’après collectivisation, lorsque les hommes s’organisent pour gérer leur territoire, leurs productions, leur

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économie au mieux de l’intérêt commun, il est possible de relancer une démarche de développement. Et mieux, il est alors possible de s’ouvrir au reste du monde sans y perdre son âme.(…)

Nous pouvons construire les bases d’une nouvelle régulation au niveau national, européen et mondial. C’est un travail de longue haleine. Il faudra peut-être une génération pour le mener à bien. Mais, d’une certaine manière, nous n’avons pas le choix. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Les saisons du Mené, par Paul Houée
  • Organisations professionnelles et développement sur les Hauts plateaux malgaches, par Emile Rakotondrazafy et Ralison Andrianamandranto
  • Gestion des territoires en Suisse, par René Schwery
  • Et si on délocalisait en France ? , par Georges Chavanes
  • Le libéralisme exacerbé actuel est il compatible avec la vie des territoires ?, par Jacques Delors

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