Archive d’étiquettes pour : La Lettre

« Depuis quelques années, se développent des crises de confiance graves liées à la qualité du vivant : la vache folle, la qualité de l’eau en Bretagne, la présence des loups dans les Cévennes …
Je considère que la crise de la citoyenneté en France est de même nature. Le taux abstention lors des dernières

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élections n’est il pas un signe du malaise de notre société, un signe de notre difficulté à gérer le bien qui nous est commun ?
D’autres crises sont larvées. Quelles conséquences auraient sur notre vie quotidienne, notre alimentation, ..un autre accident nucléaire comme celui de Tchernobyl ?

Deux attitudes s’offrent à nous. Nous pouvons nous enfoncer dans la tendance individualiste, dans le repli sur soi et nous en remettre « aux autres », c’est à dire aux institutions pour gérer la crise.
Mais nous pouvons aussi redécouvrir que chacun de nous, en tant qu’être humain, est un élément à la fois constitutif et gestionnaire d’un système complexe qui caractérise le vivant. (…)

Sol et Civilisation travaille dans ce sens. Elle participe à l’élaboration, à l’expérimentation et à la promotion de méthodes et d’outils de gestion patrimoniale.

Ce numéro 6 de notre Lettre fait état des débats qui ont eu lieu lors de la journée de travail du 9 juin (ndlr 1997) à Oléron Sainte Marie, à propos en particulier des outils et des structures permettant la mise en œuvre d’une gestion patrimoniale des territoires. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation


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« Où est passé le grand élan suscité par le C.I.A.T de Mende en juillet 1993 ? Un gouvernement presque au complet s’est rendu dans un des départements les plus défavorisés de France et a dit :  » Il faut rétablir les équilibres territoriaux, aussi bien sur les plans économique, social, écologique que dans le domaine culturel. » Quel signal fort ! Quel espoir nouveau !

Dans la foulée sont organisés des grands débats dans toutes les régions. Élaboration de projet de loi, discussions au Parlement, vote d’une loi d’orientation et d’aménagement du territoire en février 1995. Depuis cette date, quelques discours d’intention, quelques mesures pour la ville et on s’essouffle. Les belles envolées s’enlisent dans le sable d’une actualité qui prime de plus en plus sur la préparation de l’avenir.(…) »

 

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

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« Milieux ruraux et milieux urbains ont partie liée de bien des manières : beaucoup vivent en ville et ont un attachement particulier pour la campagne. Ceux qui vivent en milieu rural viennent en ville chercher des services. Certains citadins, et ce mouvement semble s’amplifier, voudraient vivre dans une petite ville ou un village.
Les uns ont besoin des autres. Les uns doivent reconnaître les autres. Nous formons une seule et même société.Il s’agit de cesser de l’oublier !

Pourtant nous constatons chaque jour que les milieux ruraux et les villes coexistent de manière pratiquement indépendante. Comme si ces deux univers étaient cloisonnés.
Il n’est plus possible de continuer à gérer les villes comme si elles étaient « hors sol ». De même, les ruraux ne peuvent plus rester soumis à la perspective d’être soumis à la perspective d’être les derniers occupants de campagnes dépérissantes. (…)

Ce numéro 4 de notre Lettre présente le compte rendu des 5èmes Assises de Sol et Civilisation (26 septembre 1996). Nous avons voulu ouvrir le débat, charge à chacun d’entre nous de poursuivre la réflexion et de développer des actions. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

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« Aujourd’hui de profondes incertitudes secouent la société française quant à la qualité et à la sécurité dans de nombreux domaines, en particulier, celui de l’alimentation. Des repères fondamentaux sont ébranlés.
L’affaire récente de la « vache folle » entraîne une dérive médiatique et psychologique et des interrogations fortes de la part des populations. Pour symbolique qu’elle soit, elle ‘est toutefois qu’une manifestation supplémentaire des déséquilibres dont souffre notre société : la qualité des produits est liée à celle des territoires et des relations entre les hommes.

C’est pourquoi, nous devons tous, car nous sommes tous concernés, faire face à ces problèmes en ayant recours à de nouvelles stratégies de qualité. C’est donc avec une actualité accrue que s’est tenu au Puy-en-Velay, le 12 juin dernier (ndlr 1996) le colloque organisé par Sol et Civilisation sur le thème « Le vivant, la qualité, les territoires : quelle stratégie pour les acteurs aujourd’hui ? ».

(…)

Vous trouverez dans cette Lettre le compte rendu des témoignages et discussions de cette journée. Mais elle es bien loin de faire le tour de la question, aussi nous serions heureux que vous nous fassiez part de vos réactions sur ce sujet à partir de vos propres expériences. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • La goutte d’eau, l’ours et le monde rural, par Henry Ollagnon
  • L’audit patrimonial, par Ambroise de Montbel
  • L’évolution du domaine qualité dans les entreprises, par Bertrand Jouslin de Noray
  • De la gestion de la Vallée de l’Ardèche, par Bruno Ach
  • Une stratégie de la qualité dans une imprimerie, témoignage d’Albert Rochat
  • L’institution patrimoniale du Haut-Béarn au quotidien, par Didier Hervé et Cécile Gounot
  • Paroles dans la salle
  • Conclusion : La qualité, une stratégie d’avenir

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« Notre société, dans sa marche forcée toujours plus rapide, déstabilise les groupes et les individus. La peur du lendemain, le risque de la perte de son emploi, les entreprises sur le qui-vive…tout cela crée un climat d’inquiétude et d’interrogation sur l’avenir. On ne laisse plus le temps au temps. On se sent menacé et les solidarités fortes ont tendance à s’estomper.

Pourtant, la démocratie a des exigences éthiques. « Liberté, Égalité, Fraternité » lit-on sur le fronton de nos mairies. Cela veut dire que chaque citoyen, quels que soient sa fonction et son statut, doit être reconnu et considéré. Sa dignité personnelle est  sacrée. Les institutions que nous nous donnons démocratiquement doivent donc tout faire pour que chaque personne ait son dû, sa part, sa chance. Mais cela n’est possible que si chacun se sent responsable de tous.

Hélas, trop souvent nous exigeons de la société tout son contraire : j’ai droit à ceci, à cela, c’est un dû. Alors que nous devons être conscients que nous ne pouvons jouir de nos droits que si nous assumons l’ensemble de nos devoirs. (…)

Il n’y aura pas de communauté nationale vivante, libre et généreuse sans la petite part de chacun à l’effort commun. Nos droits et nos devoirs font un tout indissociable. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

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« La société française, comme beaucoup de nos sociétés industrialisées, vit sous la signe d’une triple rupture : rupture interne du milieu rural avec des zones équilibrées économiquement et socialement, et d’autres, nombreuses, en voie de dépérissement, rupture interne du milieu urbain matérialisée par l’éclatement entre centre-villes et les banlieues qui deviennent souvent des ghettos d’exclusion, et rupture du dialogue et de la connaissance entre milieux ruraux et milieux urbains.

Pour redonner chance à la société française, il faut une forte volonté de rééquilibrage pour effacer ces trois ruptures et favoriser une harmonie entre tous les territoires et entre tous les hommes. Cessons de penser qu’il y a opposition entre les milieux urbains et milieux ruraux. Chacun a sa mission. Le territoire est un tout et c’est en tant que tel que nous devons réapprendre à le gérer. Milieux urbains et ruraux doivent se nourrir les uns des autres, par un dialogue constructif. Nous devons à tout prix empêcher la disparition du dialogue économique et culturel entre ces deux pans de notre territoire.

La France a la chance d’avoir, contrairement à beaucoup d’autres pays européens, un immense espace rural. Il est absurde de vouloir concentrer les activités et les hommes sur quelques super métropoles qui coûtent des sommes colossales en infrastructures diverses ; sans compter les inconvénients multiples sur le plan humain, social et culturel.

L’avenir de la société dépend de la participation de chacun et de tous à son élaboration. Chacun doit avoir sa place dans le débat. Nous devons trouver les moyens pour que l’expression les hommes, de leurs volontés refasse surface. La place de l’homme, de sa responsabilité, de son rôle social et convivial doit revenir au centre du débat.

C’est sur ces bases qu’une réflexion de fond à la fois sociologique, économique et politique est engagée au sein de l’association Sol et Civilisation depuis 4 ans. Des groupes de réflexion réunissent des personnes de différents horizons socioprofessionnels, de tous bords politiques, urbains et ruraux. Leur objectif est de redonner à l’homme sa place dans nos sociétés. Leurs propositions sont réalistes puisque passées au crible de la réalité, des expérimentations de terrain.

Sol et Civilisation s’est également fixé comme objet d’interroger l’opinion publique, les socioprofessionnels et les décideurs politiques.

Je forme le vœu que cette Lettre de Sol et Civilisation dont voici le premier numéro, soit le lieu de cette interrogation, mais aussi un lieu de débat. Aussi, nous vous engageons à nous faire part de vos réactions, de vos idées et de vos expériences. »

Raymond Lacombe, président de Sol et Civilisation

Sommaire

  • Pour un État moderne en France, par Jacques Voisard
  • Emploi rural : désertion des jeunes, par Françoise Renard
  • L’audit patrimonial : un nouvel outil au service du développement local, par Dominique Olivier
  • « Les pays au cœur des initiatives locales », prises de position de Sol et Civilisation, par Carine Auzanneau

Téléchargez la Lettre 1