Dans cet article, l’auteur retrace à grands traits l’histoire de la ville nouvelle de Sénart et de la place progressive qu’y ont pris les agriculteurs et l’agriculture. C’est ainsi que l’auteur décrit une situation atypique qui mixe agriculture et ville et nécessite de plus en plus de penser le projet agricole comme un projet dans la ville, voire même comme une partie du projet de ville. A travers ce cheminement, l’auteur éclaire les voies de relations nouvelles entre les agriculteurs et les habitants d’un territoire très urbanisé.

Dans cet article, les auteurs synthétisent les grandes lignes de la démarche patrimoniale. Centrée sur la gestion du vivant donc la gestion de la complexité, la démarche patrimoniale permet de faire évoluer le comportement d’un ensemble d’acteurs en interaction face à un problème. En illustrant la définition de la « gestion de la qualité du vivant » avec la gestion d’une rivière, les auteurs distinguent les limites des approches universalistes actuelles et propose d’engager une autre voie, celle de l’approche patrimoniale pour accompagner les acteurs vers une meilleure de la gestion du vivant.

Dans cet article, l’auteur nous invite à revenir aux sources de « l’économie », c’est à dire à l’oeconomie comme l’art de penser les relations entre les choses et entre les hommes. Pour l’auteur, ce retour à l’oeconomie est évidemment complémentaire d’un retour au territoire, échelle d’organisation du développement économie et social, mais aussi et probablement surtout parce que l’économie réelle repose sur la confiance, dont le territoire est l’un des îlots.

Dans cet article, l’auteur propose en trois temps de reconsidérer les campagnes et d’éclairer leurs transformations. Peut-on encore parler de ruralité ou ne faut-il pas plutôt considérer les ruralités d’aujourd’hui pour décrire les dynamiques des espaces ruraux? L’auteur décrypte ensuite les 7 ruptures qui conduisent selon lui à la recomposition leurs recompositions autour de trois dimensions : agricole, résidentielle et naturelle. Pour assurer un développement local de ces territoires ruraux, il s’agit dès lors de prendre en charge cette recomposition à travers quatre défis.

Dans cet article, le groupe de Toulouse souligne l’originalité de la gestion des ressources humaines en milieu rural. Pour la prendre en compte, il faut par conséquent développer des outils et des dispositifs spécifiques, appréhender cette problématique de façon transversale, d’où l’intérêt et l’opportunité de faire émerger dans les territoires une organisation tripartite : la triade d’acteurs.

Dans cet article, l’auteur détaille une action menée par les élus locaux pour améliorer le développement socio-économique du territoire. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences s’y inscrit au travers de la recherche d’un développement local. L’expérience du Pays Couserans illustre l’enjeu que représente, à un moment donné et pour un territoire, la gestion des ressources humaines, ici dans le cadre d’une meilleure structuration des acteurs du territoire.

Dans cet article, les auteurs présentent l’exemple du territoire du Ségala-Limargue sur lequel les acteurs économiques – entreprises puis associations – se sont mobilisés pour mettre en place, au fil des années, une gestion progressive de gestion des ressources humaines. Au travers de l’association Mode d’Emploi, du club d’entreprises et de la création d’une CUMA, les acteurs locaux se sont regroupés, organisés et tentent désormais de renforcer la triade d’acteurs. Les auteurs détaillent ainsi leur recherche d’un mode de gouvernance local permettant de répondre aux problèmes de gestion des ressources humaines sur le territoire : déficit de main-d’œuvre et de compétences prévisible dans les années à venir.

Dans cet interview, l’auteur éclaire sa conception de l’innovation sur le territoire de la coopérative SICASELI, le Ségala-Limargue, et détaille sa façon de la conduire et de l’accompagner, tant sur le plan technique qu’organisationnel.

Dans cet éditorial, l’auteur reprend l’histoire, l’organisation et la conduite des réflexions du groupe de Toulouse, véritable cheminement d’une préoccupation commune pour l’entrepreneuriat en milieu rural vers l’approfondissement des conditions et moyens d’une bonne gouvernance territoriale, en particulier en matière de gestion des ressources humaines dans les territoires…

Dans cet article, l’auteur recherche les conditions pour impliquer les agriculteurs et l’agriculture au cœur du projet de développement durable que recherche la société. En revenant sur les critères courants de développement durable, il propose d’éclairer une voie nouvelle fondée sur la prise en charge du vivant dans une approche de qualité totale. Comment les agriculteurs peuvent-ils se saisir du rôle stratégique qu’ils peuvent y jouer ?