Dans cet exposé, l’auteur détaille les fondements et origines de la création de l’Association des populations des montagnes du monde et l’intérêt de cette initiative pour alimenter les réflexions mondiales sur le développement durable et en relever les défis. Il s’agit avant tout de maintenir des hommes dans ces espaces montagnards, notamment pour préserver les équilibres naturels de ces territoires, mais aussi pour aider la société et chacun de nous à repenser son rapport à la nature, à son milieu et au monde.

Après un rapide panorama historique des gains de productivité, mais aussi de la baisse des prix agricoles, des revenus et de la marginalisation des populations agricoles et rurales, l’auteur explore les conditions permettant de relever le défi alimentaire mondial tout en maintenant des territoires ruraux vivants, en particulier en termes d’organisation mondiale des marchés des produits agricoles.

Chaque type d’acteurs assume pleinement sa fonction au sein de la filière (production, transformation, affinage, vente) et prend part à la gestion de l’ensemble. L’outil commun dont ils se sont dotés, gère la filière au mieux de leurs intérêts.

Dans cet article, l’auteur présente l’expérience de la filière Comté et explique comment l’organisation des acteurs locaux favorise tout à la fois la sécurité économique de la filière, une démarche qualité vis à vis des productions, mais aussi une prise en compte plus fine de l’environnement et des demandes du consommateur.

En questionnant les dynamiques d’aménagement et de développement territorial en France, l’auteur décrit des processus territoriaux en cours – le vieillissement démographique, l’évolution de l’accroissement naturel, l’héliotropisme, la concentration, la différenciation, etc. – pour identifier un ensemble de « maladies territoriales » touchant à l’urbanisation, aux services publics, à la décentralisation, au lien ville-campagne, aux inégalités de communication, etc. In fine, l’enjeu est de réactualiser la vision du territoire, non comme une contrainte, mais une ressource voire une chance pour résoudre ces problèmes.

La Thiérache est une région naturelle, à cheval sur 3 départements : Aisne, Nord et Ardennes. Une partie se trouve en Belgique. Cette zone frontalière a connu de nombreuses guerres. C’est un pays de bocages, de forêts et de rivières. Les paysages sont très réguliers. L’identité culturelle est forte.

La communauté de communes gère ce que les communes ne pourraient pas prendre en charge seules, au mieux de l’intérêt des habitants. Les communes conservent les autres compétences, leur autonomie. Elles participent toutes, du fait du mode de représentation choisi, à la vie de la communauté de communes.

Dans cet article, l’auteur revient sur l’organisation de son territoire en intercommunalité. Avant d’être une question d’organisation, il s’agit avant tout de faire émerger un projet de territoire qui permette d’agir ensemble et de répondre à de nouveaux enjeux (tourisme, gestion des déchets) pour maintenir in fine le développement économique et la vitalité des communes tout en préservant une forte capacité de décision et d’action des élus locaux.

Dans cet article, l’auteur rappelle les traits essentiels de la mutation de la société suscitée par la mondialisation et le progrès technique, afin d’éclairer trois options de société pour le futur. Il souligne ensuite quelques problèmes principaux à dépasser pour que libéralisme et vie des territoires se renforcent : relier le marché et les institutions, favoriser la construction européenne, revisiter le développement durable. D’où la possibilité d’appréhender le territoire avec un regard nouveau, c’est à dire comme un lieu de réconciliation, d’enracinement, de relation, d’équilibre et donc de vie.

Dans cet article, l’auteur présente les premiers résultats d’une démarche initiée dans la vallée de l’Ardèche afin de mobiliser les acteurs autour des enjeux de la gestion de l’eau.